LA HÉENNE NIETZSC DE L’ÉLECTRO
AVEC SA COUPE À LA JOHAN ( ET PIRLOUIT) JOHAN ET SES DE PHILOSOPHE LECTURES DU COMPOSITRIC FRIEDRICH NIETZSCHE, E DE CHOC CETTE LA « SUR-ÉLECTRO INVENTE- » ? T-ELLE
Avec la sortie de son second EP, Stargaze, Louise Roam, Parisienne de 32 ans installée à Bruxelles, élabore un genre bien à elle : une électro contemplative du meilleur aloi mâtinée de restes de shoegaze et laissant une grande place aux sons de la nature et de la « radioastronomie ». Le genre musical ce cette violoniste de formation ? « Une expérience de voyage intérieur projeté dans l’espace. » Mais encore ? « Ce qui m’intéresse, c’est d’expérimenter des matières sonores, de les sculpter, d’en couper des bouts, de regarder la forme qui s’en dégage, et de m’en inspirer pour aller vers une forme finale. À l’image d’un tailleur de pierre qui peindrait ensuite sa sculpture. » Thèmes du moment ? « À quoi peut ressembler le rythme de l’Univers ? Et si nous étions accordés avec lui ? Tout ce que je n’oserai jamais exprimer et expérimenter dans ma vie se retrouve dans cette musique. » Influence qu’on entendra sur les prochains morceaux ? « Je peux citer Nietzsche ? “Le rythme est une contrainte. Il engendre une irrésistible envie de céder, de s’accorder avec lui.” » La suite ? « Une tournée à la rentrée. Nous avons travaillé les lumières avec l’éclairagiste Luis Ferreira afin de recréer sur scène un univers d’élévation et d’extase. » Stargaze (Strictly Confidential)