THE RODEO
THÉRIANTHROPIE PARADIS (CLARO OSCURO/ MODULOR)
Qui n’a jamais eu envie d’être un loup-garou ? D’Ovide à Michael Jackson, le fantasme est courant. The Rodeo (Dorothée Hannequin à la ville) va plus loin que ces lycanthropies déjà vues, et propose Thérianthrophie Paradis, aux plaisirs plus variés. Spoiler : en vrai, elle ne se métamorphose en aucun animal au cours de l’album. En revanche, elle transforme en or tout ce qu’elle touche (mélodies, voix, arrangements). Elle cite Blonde Redhead et France Gall comme références. Son disque, c’est le corps des premiers avec la tête de la seconde – et vice-versa. Une créature classieuse qu’on aimerait croiser plus souvent dans les forêts de la pop française.