DODISCOGRAPHIE
EN ATTENDANT LA SORTIE DE L'ALBUM FICTIONS, QUATRE TITRES PHARES D'EL SHERBINI
« L’éternel retour » (2014)_
Les paroles détournent Nietzsche et Héraclite, le clip aurait pu être réalisé par Houellebecq, et pourtant la voix et la mélodie vous emportent dès l’intro. Incompréhensible.
« Faut pas rêver » (2015)_
Splendide reprise de Patrick Juvet. Le kitsch n’empêche pas l’émotion. El Sherbini accomplit l’exploit d’être à la fois spirituel et touchant, comme le meilleur Dutronc.
« Je meurs à Venise » (2017)_
Encore une prouesse : Dodi aligne avec flegme les clichés touristiques, et en tire une rêverie plus poignante que les soufflés des sous-poètes de la chanson française.
« Mascarade » (2018)_
Comme d’habitude, en encore mieux : ambiance de fin du monde, vanité des choses, poussière retournant à la poussière et… perfection pop. Distance et poésie par un moraliste rieur.