MICHEL POLNAREFF
ENFIN ! ( BARCLAY)
Un mois après son boulet Obispo, en voilà encore un qui n’a plus les yeux en face des trous, ni les tympans en face des oreilles. La mère Michel n’a peut-être pas perdu son chat, mais tout le reste – inspiration, paroles, lucidité. Arrangements atroces, mélodies qui s’oublient, voix de fausset, paroles à faire passer Tino Rossi pour le père Noël (« L’homme en rouge »), tout y est. L’album est sauvé par « Terre Happy », ballade kitsch plutôt émouvante. Le reste est d’une laideur à faire frémir. Bien qu’il n’y montre pas ses fesses, Polnareff mériterait de passer à nouveau en correctionnelle pour attentats à la pudeur. Chez lui, Christophe doit se gausser…