LE CLIP DU MOIS
Dans la peau
Hillel se décrit comme un « névrosé velléitaire ». Pianiste de formation, il fricote avec des influences pop, rock, post-techno ou « de slow-rave de tech darkos ». Son tube « Peau », accompagné d'un clip réalisé par Constance Gay, réchauffe notre hiver.
Pourquoi la musique ? Guy Debord avait dit, je crois, « Bientôt, il y aura de plus en
plus d'artistes et de moins en moins d'hommes ». Comme, je suppose, nombre d'autres esclaves de l'autopromotion, je me demande justement si nous ne sommes pas en train
d'arriver à saturation.
Pourquoi « Peau » ?
À cause d'une meuf. La meuf. Sa peau a failli avoir la mienne, alors il a fallu que je trouve un moyen de brûler l'idole. « Elle m'a aveuglé, tué, puis fait renaître ». Je sais qu'elle sait, d'ailleurs, et sinon, elle se reconnaîtra.
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Sarah. C'est tout. Mais comme tout, c'est rien, elle est une source infidèle.
Quels sont vos projets futurs ?
Survivre.