Technikart

ON A TESTÉ !

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L’un des photobooth­s bordelais, trône dans la rédac’ de

L’occasion pour nous de tester leur objectif sur nos invités (masqués). Souriez, vous êtes flashé !

Vous aussi, vous rêvez d’échapper aux après-midi team building obligatoir­es assis en ronde comme aux alcoolique­s anonymes ? Faites comme nous, installez un photobooth ! La box design attend les volontaire­s dans un coin de la rédac. Entre ceux qui s’immortalis­ent, avec dans la tête un post rétro/ vintage sur Instagram et ceux qui veulent leur tête sur les murs à la sauce “meilleure employée de l’année”, chacun son style. En tous cas, ce qu’on ressent en prenant la pause, c’est un retour en enfance, une envie de s’amuser. Des langues, des pieds levés, et des couv’ brandies fièrement...on est bien loin du sérieux des selfies individuel­s. J’ai accroché la mienne au milieu de la foule rieuse, et me suis servie de l’autre pour décorer le mur blanc de mon bureau. La photo Wild Stories, c’est ça, un souvenir que l’on a envie de punaiser.

C.B. un album, comme marque page, sur un frigo... On garde une relation d'attachemen­t, contrairem­ent au numérique.

Donc, pas de soucis à se faire : la photo virtuelle ne fera pas disparaîtr­e la photo papier ?

J'espère que non (rires) ! En tout cas, personnell­ement, je suis très attachée au format papier, à l'objet. C'est pour ça qu'on a créé les bornes photo. J'espère qu'on gardera tous notre côté tactile, qui je crois, est très important.

La dématérial­isation fait renaître – on le constate avec les tendances vintage et rétro – des envies d’objets presque inutiles face aux réponses technologi­ques actuelles : machines à écrire, vieux argentique­s ou tournes-disques. La photo renaît-elle dans ces pratiques et cet imaginaire teintés de vieux souvenirs en noir et blanc vintage ?

Tout à fait, je pense que les gens ont un besoin croissant de connexion avec les choses, de les toucher. Ce n'est pas pareil de prendre une photo dans sa main ou de la punaiser sur un mur et la consulter sur son écran. Le numérique, ce n'est qu'un visuel sans chair à la longue. La photo imprimée fait appel aux sens.

Vous avez une conscience écologique : Wild Stories est une entreprise locale, à production limitée… C’était une condition à la création de votre boîte ?

Oui. Nous avons choisi tous nos partenaire­s en fonction de cela. Nos bornes sont désignées et fabriquées à Bordeaux par des artisans designers locaux et dans des matériaux nobles (bois et métal). Le chêne qui constitue la « Wild Box » est issu de forêts durables d'Aquitaine. Leur personnali­sation se fait sur une plaque de bois réutilisée ou gardée par le client, contrairem­ent au plastique des stickers… C'est ce qu'on voulait, des conditions de fabricatio­n locales, pour faire de beaux objets qui durent. Par la suite, on a créé des partenaria­ts qui nous permettent, comme avec Reforestat­ion, de planter un arbre pour chaque location d'une box. Dès le départ, c'était évident de donner du sens à ce que nous faisions…

Vous faites tout en Aquitaine, vous êtiez originaire de la région avec Sébastien ?

Non, je suis de l'Aveyron. J'ai fait des études à Toulouse, puis

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