SO FAR SO GOOD
ARTHUR SATÀN (BORN BAD)
Nous avons fait un rêve, naïf sans doute : après les confinements viendra le temps d’une musique débarrassée des artifices du monde d’avant. Moins d’Auto-Tune et de marketing, plus de sincérité et de psychédélisme. Arthur Satàn avait anticipé l’après : enfermé chez lui l’année dernière, le leader de J.C. Satàn a enregistré tout seul un album qui retourne aux valeurs sûres (Beatles, Kinks) pour retrouver un peu de sérénité dans l’hystérie de l’époque. Tatoué des pieds à la tête, notre homme a le sens de la mélodie dans la peau – écouter So Far So Good donne l’impression d’être en train de redécouvrir un classique. En groupe ou en solo, Satàn redonne la foi.
LHLR