LE FILS DE L’HOMME JEAN-BAPTISTE DEL AMO L’AGNEAU DES NEIGES
DIMITRI BORTNIKOV
À FOND LA FORME. La rentrée littéraire, ça n’est pas seulement des ouvrages se résumant à des sujets « société » pour questions d’Anne-Elisabeth Lemoine. Il s’agit aussi de narration, de moments intenses et de langue – l’essentiel, quoi. D’un côté, Jean-Baptiste del Amo (le sublime Règne animal) revisite magistralement la relation père-fils dans une tragédie tenue par une tension saisissante et un style éblouissant (avec quelques grosses surprises…). De l’autre, le Russe qui écrit désormais en français – Dimitri Bortnikov, nous livre un grand mélodrame de l’Est, porté par une plume inventive à chaque ligne et bourré d’images saisissantes. Et la fin, mais la fin…
(Gallimard, 240 p., 19 € et Rivages, 288 p., 19 €)
BAPTISTE LIGER