CONDÉ NAST
LE PLUS BRUTAL
Quand, en plein été et via leurs comptes perso Insta, les réd' chef les plus emblématiques de QG (Dylan Jones de l’ultra-successful édition anglaise en tête) annoncent leur départ, on comprend que la maison-mère, l’éditeur de mags premium Condé-Nast, fait le ménage dans ses différents titres. La méthode ? D’abord remercier gentiment les numéros 1 : Olivier Lalanne du GQ français, aussitôt arrivé, aussitôt reparti (il avait été nommé en juillet 2020 et pensait que le masculin pouvait être sauvé en proposant, comme en 2016, des portraits de six pages d’un Ali Baddou, etc.) ; Emmanuelle Alt, réd-chef de Vogue Paris, remplacée par une ancienne de la maison, Eugénie Trochu ; et Joseph Ghosn, qui avait jadis su relancer Grazia et qui alignait des beaux numéros à Vanity Fair France depuis qu’il savait le titre menacé… Ensuite nommer des « Head of Editorial Content » (c’est le nouveau blaze des réd’-chef) qui recevront leurs consignes de la big boss Anna Wintour depuis son QG du World Trade Center (Manhattan, New York). La vraie raison derrière cette Nuit des longs couteaux en costards Armani ? Condé Nast a perdu 100 millions de dollars sur ses activités américaines. Et coupe donc dans ses activités européennes pour réaliser quelques économies. Good luck with that. (3 avenue Hoche, 75008)