Camille de Decker, pourtant traumatisée par son stage de troisième, lance sa maison d’édition Beta Publisher à 23 ans. Cinq ans plus tard, elle revient sur ses projets
Vos inspirations ?
Les maisons d’éditions anglo-saxonnes. J’adore leur manière de communiquer, ils sont sur les réseaux avant tout le monde. Il suffit de regarder le feed Instagram de Gallimard ou Pinguin, ça fait mal. J’ai vécu deux ans en Angleterre, je pense que ça m’a beaucoup marquée. Même dans le style de création des couvertures. En France on se met de plus en plus à en faire dans leur style coloré, qui pète, ça se voit vraiment beaucoup.
Votre coffee shop ?
L’idée vient d’un de nos axes principaux : la transparence. On a à la fin de nos livres un petit label qui explique comment sont répartis nos fonds, etc. On fait des podcasts pour expliquer aux gens comment fonctionne le monde de l’édition parce que ce n’est pas évident. On a décidé d'ouvrir un coffee-shop (BKNK) dans le QG de la maison pour en faire un lieu public, vivant où les gens peuvent venir voir notre travail et nous poser des questions.
La série S.A.R.R.A ?
C’est une duologie qu’a écrit David Gruson spécialiste en France de l’IA, en 2018-2019. C’est sur une pandémie qui est gérée par une IA. Quand le Corona-virus est arrivé il m’a appelé et m’a dit « bon… » et j’ai compris pourquoi il m’appelait. La situation était assez cocasse. Certains aspects du livre se sont réellement passés. On voit les rouages politiques, journalistiques derrière la gestion d’une pandémie, c’est très riche, très sympa à lire. On cherche des producteurs pour l’adapter à la TV. www.betapublisher.com