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« KANYE ? CONNAIS PAS »

Le quadra le plus mélancolic­o-dadaïste de sa génération revient avec un excellent nouvel album. Pour fêter ça, il est passé au bureau écouter une quinzaine de titres. Entre torture et extases, il réagit avec son habituelle liberté d’esprit.

- Disco Polemica (Disco Polemica) ENTRETIEN LOUIS-HENRI DE LA ROCHEFOUCA­ULD

Si l’amour dure trois ans, la fidélité critique peut s’étirer quatorze ans (et au-delà) : depuis 2007, nous n’avons jamais cessé de soutenir Romain Guerret sous ses différente­s identités et projets, en groupe ou en solo. Après Dondolo et Aline, il enregistre désormais sous le nom de Donald Pierre. Son album Disco Polemica lui ressemble, à la fois hilarant (« Un soir au Fulgor ») et touchant (« Qu’il fait beau quand tout le monde est heureux »). Le blindtest auquel nous l’avons soumis est l’occasion d’un autoportra­it.

DONDOLO « Chanteur à succès » (2007)

- Dondolo !

- Ton premier album, en 2007.

- La chanson date de 2003, de tout le lot de démos que je faisais tranquillo­u dans le Sud et qui sont sorties plus tard sur Dondolisme.

- Tu pensais alors devenir un jour chanteur à succès ?

- Je l'espérais… On va dire que c'est raté, je n'ai pas eu beaucoup de nez sur ce coup-là. À l'époque, je redécouvra­is Christophe, les années 1970, la variété, cet univers me faisait marrer. Mais attention : le chanteur à succès dont je parle est un mec qui finit par se produire sous Tranxène dans des supermarch­és. C'est un type qui a peut-être eu un succès un jour, mais qui rêve avant tout.

- Ton plus gros succès à toi c'est « Je bois et puis je danse » avec Aline ?

- Clairement. Là je ne dirais pas que je reviens à Dondolo avec Donald Pierre, je ne réfléchis pas en termes de carrière. Ça s'est fait comme ça, je suis un peu en roue libre et je n'ai aucune idée de ce qu'il y aura après.

JACQUES DUTRONC « L’Opportunis­te » (1968)

- Dutronc !

- J'ai choisi ce titre à cause du clip de « Disco Polemica ». - L'humour en musique, c'est à manier avec des pincettes. Le clip d'ailleurs n'a pas été compris par les gens qui ne connaissen­t pas Collaro – je voulais faire un vieux Col

« C’EST TRÈS FACILE DE PROVOQUER GRÂCE À CETTE NOUVELLE BOURGEOISI­E PURITAINE QUI S’ÉLÈVE. »

laro Show, très outrancier, assez vulgaire, à la fois hors du temps et sur l'air du temps. Aujourd'hui, les gens se prennent la tête sur les réseaux sociaux, tout est sujet à polémiques, la télé rebondit sur Twitter et vice-versa, le monde tourne dans une roue, c'est un monde de tarés… Cette médiocrité me gonfle, ça me donne envie de tout arrêter et de me mettre au vert. J'espère qu'on va en sortir un jour, c'est obligé, on est arrivé au climax, ça ne pourrait pas être pire.

- Dutronc, c'est une référence pour toi ?

- Musicaleme­nt pas forcément, par contre j'aime beaucoup le mec. J'aime bien les gens détachés, désengagés, désenchant­és, mais toujours avec de l'humour et du recul. Le jeune Dutronc était classe en plus, bon musicien, beau mec et bien sapé. Je suis moins attaché à Polnareff, Dutronc est plus subtil.

JACNO

« Le Sport » (2006)

- Il y a du Elli & Jacno là-dedans…

- C'est Jacno en solo : « Le Sport ».

- Il m'a beaucoup influencé quand j'ai redécouver­t Elli & Jacno au début des années 2000. Je l'avais écouté gamin, avec la pub Nesquik. Je me suis intéressé plus tard au personnage, à sa discograph­ie. C'est quelqu'un que j'apprécie pour ce qu'il a apporté dans le son, sa façon de passer du punk avec les Stinky Toys à une espèce de pop décharnée très mélancoliq­ue et simple, très émouvante en très peu de notes. Mon morceau « J'ai deux amours » est très Jacno.

- Tu as eu l'occasion de le rencontrer avant sa mort ?

- Non, jamais. J'ignore s'il était sympa, torturé… Je ne crois pas qu'il soit connu par le Français moyen, il est resté branché, homme de l'ombre. C'est comme Daniel Darc, il n'est pas grand public.

CHRISTOPHE

« Voix sans issue » (1984)

- Le Christophe des années 1980… Un titre en anglais ?

- « Voix sans issue ». Sa période la plus kitsch, bien avant sa réhabilita­tion.

- J'aime bien ces parcours un peu tordus, les gens qui ont été ringards et branchés. Christophe en même temps a toujours fait du Christophe, il n'a jamais dévié de sa trajectoir­e, sauf à ses débuts en yéyé… Sa réhabilita­tion dans les années 2000 c'est le principe même de la mode, au sens large : ce qu'on a détesté devient hype et recherché dix ans après. C'est comme les fringues. Christophe était là-dedans. Mais il avait un vrai fond musical, et il était hyper populaire lui pour le coup, il a eu plein de tubes avant d'avoir une traversée de désert et de revenir complèteme­nt ailleurs, sans bouger pour autant, avec ses bottes et ses moustaches. J'ai adoré son dernier album, Les

Vestiges du chaos. Il y a peu de choses à jeter chez lui, et c'est la synthèse du chanteur populaire et de l'artiste connecté à des choses obscures. C'est rare, il n'y en a pas beaucoup des comme lui en France. Il y a Gainsbourg, lui, Daho…

MORRISSEY

« What Kind of People Live in These Houses » (2020)

- J'adore les Smiths mais je ne suis pas du tout spécialist­e de Morrissey solo – il me fatigue un peu sur la longueur. Au bout de trois ou quatre morceaux, j'arrête. Il a un côté laborieux.

- Et le personnage ? Sa droitisati­on qui défrise ses fans les plus frileux ?

- Ça me fait bien marrer : il a toujours joué sur l'ambiguïté, qu'elle soit sexuelle ou politique. C'est son truc, il est comme ça, entre deux eaux. Est-il bi ? Homo ? Rien ? On ne sait pas vraiment, en fait. Et on ne sait pas s'il est de gauche, de droite,

d'extrême-droite. Il joue là-dessus, déjà au temps des Smiths il s'enroulait dans l'Union Jack, il avait des fans skinheads, il n'a jamais dit clairement que ça l'ennuyait. C'est peut-être du marketing, car que pense-t-il au fond ?

- C'est un opportunis­te, alors, comme dirait Dutronc ?

- Non, car alors il serait woke. Jouer au réactionna­ire ne l'aide pas dans le milieu de la musique où tout le monde est de gauche – ou fait semblant de l'être. Il est plutôt courageux, comme Ariel Pink et John Maus au Capitole l'an dernier. On en pense ce qu'on veut mais il y a du panache dans ce genre de suicide social.

- Dans le milieu littéraire, il n'y a pas qu'Edouard Louis : plein de gens sont de droite. Ce n'est vraiment pas le cas dans la musique ?

- En France on a toujours eu de grands écrivains de droite, et on peut les lire sans être traité de fasciste ou de nazi. La musique pop c'est différent, c'est censé venir de la révolution, du rock, des jeunes, des hippies, il y a ce côté libertaire. Et ensuite tu as eu les années 1980, Jack Lang et la Fête de la musique, l'art subvention­né, les intermitte­nts… Si tu veux vivre de ta musique, tourner dans ce circuit institutio­nnel, il vaut mieux être de gauche.

KANYE WEST

« Jail pt 2 » (2021)

- Je ne vois pas du tout…

- C'est une des plus grandes vedettes actuelles.

- Vraiment ?

- Kanye West, avec ici une version où il invite Marilyn Manson et DaBaby, le rappeur accusé d'homophobie.

- Je ne connais pas du tout Kanye West… Je connais de nom, bien sûr, puisque tout le monde en parle, mais je t'assure que c'est la première fois que j'écoute un morceau de lui. J'ai complèteme­nt fait l'impasse. Je n'en pense pas grand-chose, c'est un entertaine­r à l'américaine, qui aimerait être une énorme pop star, à la fois Prince et Michael Jackson.

- Il n'est pas woke, lui non plus.

- Il est bipolaire, en revanche, si j'ai bien suivi ? Il fait des burnout… Enfin, ça doit être beaucoup de marketing. Inviter Marilyn Manson, bon, c'est de la provocatio­n, mais c'est très facile de provoquer aujourd'hui – c'est marrant d'ailleurs qu'on puisse à nouveau être provocateu­r grâce à cette nouvelle bourgeoisi­e puritaine qui s'élève et qui n'est pas de droite. Je ne connais pas Kanye West mais j'adore Tyler, The Creator, et son incroyable album Igor.

OTTAWAN « D.I.S.C.O. » (1979) - Ottawan !

- Tu les cites à la fin de « Disco Polemica »…

- C'est super bien foutu, et c'est un souvenir de quand j'étais gamin. La prod' variété-disco européenne ça marchait bien, avec en plus ici le côté franchouil­lard. Ça ne donne pas à réfléchir, mais j'aime tout, les basses, les voix…

- C'est le père de Bangalter qui est derrière. Daft Punk tu en penses du bien ?

- Le premier album de Daft Punk en 1997, j'avais adoré direct. Je ne venais pas du tout de cette musique-là, la musique électroniq­ue à mes yeux, c'était pour les blaireaux qui allaient à Palavas-les-Flots faire du camping et des tours de manège… À vrai dire, je te parle de Homework, mais dès « Da Funk » j'avais accroché. Je voulais sortir de mon pré carré indie, j'en avais ras le cul du rock. J'ai aussi adoré Discovery. Puis j'ai fait l'impasse. Bizarremen­t je n'aime pas la prod' de Random Access Memories, alors que ça a dû coûter une blinde…

HAPPY MONDAYS

« Hallelujah » (1989)

- « Hallelujah » ! C'est un de mes groupes préférés, Happy Mondays. En 1988 ou 1989 j'ai acheté mon premier sweat à capuche Happy Mondays, puis le disque. J'aime ce côté gros branleurs assez génial, ce côté improbable­s vendeurs de crack de Manchester. J'aime bien l'acid-house, toute cette période. - Factory, c'est un label important ?

- J'ai découvert bien plus tard Factory, cette suite du punk en plus poétique, moins bas du front, qui va jusqu'à Sarah Records.

« ADO, TU ENTRES DANS L’ART PAR LES LÉGENDES, LA POÉSIE, LAUTRÉAMON­T, TOUT ÇA… »

THE DURUTTI COLUMN

« Sketch for Summer » (1980)

- Je ne connais pas… Un truc récent ? Connan Mockasin ? - Non, une vieillerie Factory.

- The Wake ? The Stockholm Monsters ?

- Non,The Durutti Column.

- C'est bizarre cette guitare flottante, le tempo pas trop dedans… Ça sonne très moderne.

- Ça me fait penser aux « Copains », la première version démo que tu avais mise sur MySpace.

- Je vois, le côté instrument­al, rêche…

- Sur ton nouveau disque il y a un bel instrument­al.

- J'aime bien en caser un de temps en temps. Ça permet d'éviter de se casser le cul avec un texte, et puis ça emmène ailleurs, ça donne de l'espace et de la liberté à l'auditeur. On peut voyager.

ALEX ROSSI

« L’Ultima canzone » (2012)

- Ah, Alex ! J'avais composé cette chanson pour lui, Arnaud Pilard d'Aline lui avait fait un autre titre, le 45-tours était paru chez Born Bad, et puis plus rien pendant sept ans, l'album a été long à sortir. Alex a écrit les textes, il avait plusieurs compositeu­rs, et on a tout réalisé avec Arnaud pour que ça sonne comme « L'Ultima canzone ».

- Écrire pour d'autres, tu aimes ça ?

- J'ai bossé sur le dernier album de Pauline Croze, mais ce n'est peut-être pas trop ta came. C'est une fille adorable, je lui ai co-écrit trois titres, et j'ai produit la chanson « Kim ». J'aime bien faire ça, c'est intéressan­t, mais il faut qu'il y ait un intérêt artistique. Il y a quelques années j'avais proposé deux chansons à Thiéfaine, qui ne les avait pas voulues.

SPARKS

« When I’m With You » (1980)

- Sparks ! C'est toi qui as écrit que mon album ressemble à du Sparks situationn­iste ? J'ai trouvé ça rigolo. Là non plus, je ne suis pas spécialist­e, mais j'aime bien le concept avec les deux frères, le côté théâtral, hors musique. Il y a chez eux des trucs qui me cassent les couilles, mais aussi des fulgurance­s.

- Ça fait cinquante ans que ça dure leur duo, c'est quand même fortiche.

- Toujours avec leurs petites moustaches…

THE VOIDZ

« The Eternal Tao » (2019)

- C'est quelqu'un qui vient du rap ?

- Non. C'est Julian Casablanca­s et son groupe The Voidz.

- Je n'ai jamais été trop dans les Strokes, encore moins dans Casablanca­s en solo…

- Est-il possible de faire du rock sincèremen­t en 2021 ou cette fois c'est mort pour de bon ?

- Le rock reviendra forcément. Des gamins redécouvri­ront un jour cette essence-là après des années de musiques urbaines. Le rock, ça veut tellement tout et rien dire… C'est un peu idiot la mythologie rock, en même temps si on a aimé ce style-là, c'est aussi grâce aux mecs qui se sont autodétrui­ts, ça va au-delà de la musique. J'aime l'histoire de l'art dans sa globalité, les individus, les courants, les coulisses… J'ai été marqué par les photos du Velvet Undergroun­d avant même d'écouter. Ado, tu entres dans l'art par les légendes, la poésie, Lautréamon­t, tout ça… Adulte, tu trouves ça un peu ridicule, tu travailles plus, mais il ne faut pas négliger l'attitude. Après, tu as des choses plus barrées que le rock, des chanteurs de variété à la vie dissolue, des gens complèteme­nt tarés, voire pédophiles, comme Claude François. Un autre fléau, c'est tous ces gens qui prennent des poses d'héroïnoman­es alors qu'ils tournent à l'Evian.

CLARA LUCIANI

« Respire encore » (2021)

- Clara Luciani ?

- Elle semble mener une vie équilibrée.

- On n'en sait rien ! J'aime bien, elle a de bons refrains, même si c'est très lisse, très calibré dans la production. C'est de la disco-pop macronienn­e, complèteme­nt dans l'air du temps, comme L'Impératric­e. Tu écoutes ça chez des amis le samedi : ils ont acheté des vins blancs naturels, on met une playlist Spotify, tu as toujours Clara Luciani et L'Impératric­e dedans, ça se dandine un peu… La musique d'ambiance chic, ça a toujours existé. C'est la musique d'ameublemen­t dont parlait Erik Satie.

BENJAMIN BIOLAY & ADÉ « Parc fermé » (2020)

- Ah, Biolay !

- Le meilleur d'entre nous.

- Pour le coup, je ne suis vraiment pas fan. Déjà je n'aime pas cette génération des Obispo, Biolay et autres – je les confonds. Je m'en suis toujours foutu de ces chanteurs français qui sont un peu tourmentés et en même temps très showbiz. Ce n'est

pas du tout mon truc, ça ne me procure rien.

- Biolay n'est pas le Bashung d'aujourd'hui ?

- Avant, il nous fallait un nouveau Jacques Brel tous les dix ans, maintenant un nouveau Bashung tous les dix ans. Qui sera le prochain Bashung ? Biolay ? Belin ? Je me sens très éloigné de toute cette scène-là. Biolay je ne l'ai croisé qu'une fois, dans une rue de Montréal, à 8 heures du matin – quelle super anecdote !

JO WEDIN & JEAN FELZINE

« (Tu) as gâché ma vie » (2021)

- Jean et Johanna.

- Felzine est un meilleur parolier que Biolay, quand même… - Il est concis, compréhens­ible. Biolay je n'ai jamais compris une seule chanson – chez Murat non plus tu me diras, sauf que chez lui c'est théorisé. Avec Felzine on se côtoie depuis longtemps : super parolier, super compositeu­r, super chanteur et super guitariste. J'aime bien ce qu'il fait avec Mustang et Johanna. Je les connais en privé, ce sont des teigneux, ils ne sont jamais niais, sucrés. C'est excellent « (Tu) as gâché ma vie », cette chanson d'amour inversée. Jean trouve toujours un angle intéressan­t, et il arrive à glisser avec élégance quelques grossièret­és, ce que je suis incapable de faire.

WALLICE « Punching Bag » (2020)

- Wallice !

- La nouvelle chanteuse préférée de notre rédacteur en chef. - Ça me fait penser à Lana Del Rey. J'aime bien la voix, et puis c'est aérien, lumineux. Chez les nanas aujourd'hui il y a souvent un côté glauque, pleurnicha­rd. Notre époque n'est pas drôle, mais putain… Billie Eilish, qu'est-ce que c'est soporifiqu­e ! Bon, ce n'est peut-être pas destiné à un mec de 47 ans.

- Quelle musique aujourd'hui est destinée à un mec de 47 ans ? - Il m'arrive d'adorer des morceaux de rap ! Vald, ou « Popopop » de Gambi. Louis Rossi, le fils d'Alex, m'a fait découvrir 13 Block. Il y a un morceau excellent : « Vrai négro ». Les kalachniko­vs, les billets, le deal à La Chapelle, ce n'est pas du tout ma culture, pourtant… Après je n'essaie pas du tout de rester à la page comme ces vieux quadras limite quinquas qui s'approprien­t tout ce qui est jeune, moderne, dans le vent. C'est pathétique et désespéran­t. Les gars, vous n'êtes pas obligés d'adorer Angèle, respectez-vous : vous avez 47 ans.

 ?? ?? DONALD'S DISKS_ Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es : pour connaître quelqu'un, lui faire commenter quelques chansons vaut parfois mieux qu'un long discours.
DONALD'S DISKS_ Dis-moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es : pour connaître quelqu'un, lui faire commenter quelques chansons vaut parfois mieux qu'un long discours.
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 ?? ?? LE PENSEUR DU BLIND-TEST_ Pierre, son nom est (Donald) Pierre. Turbulent d'ordinaire, il se statufie à l'écoute de The Durutti Column.
LE PENSEUR DU BLIND-TEST_ Pierre, son nom est (Donald) Pierre. Turbulent d'ordinaire, il se statufie à l'écoute de The Durutti Column.
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 ?? ?? ALLELUIA_ Après des horreurs de Kanye West et Morrissey, Donald Pierre voit la lumière grâce aux Happy Mondays. Manchester, un paradis perdu ?
ALLELUIA_ Après des horreurs de Kanye West et Morrissey, Donald Pierre voit la lumière grâce aux Happy Mondays. Manchester, un paradis perdu ?
 ?? ?? DÉTACHE-MOI !_ Voici ce qui arrive quand on contraint un homme à écouter du Biolay... Et pourtant, nous n'avions pas choisi la pire chanson, loin de là.
DÉTACHE-MOI !_ Voici ce qui arrive quand on contraint un homme à écouter du Biolay... Et pourtant, nous n'avions pas choisi la pire chanson, loin de là.
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