VORTEX SELON DARIO ARGENTO
Vous êtes réalisateur, c’est la première fois que vous tenez le rôle principal d’un film.
Gaspar est un de mes grands amis, nous nous connaissons depuis plus de vingt ans. Il m’a supplié, m’a dit que le film était écrit pour moi, tout mon entourage m’a conseillé de tourner dans
Vortex. Pourtant, quand il m’a fait visionner son film Love, à 10 heures du matin, je dois vous avouer que j’ai eu un gros doute… C’est ma fille, Asia, qui m’a finalement convaincu. Et à 80 ans, j’ai donc accepté de jouer un premier rôle, en français en plus. J’y ai m’y toute ma volonté, toute ma force, tout mon être.
Qu’avez-vous pensé du scénario ?
Mais il n’y avait pas de scénario, juste une quinzaine de pages. Avec mes deux partenaires, nous avons improvisé tout le film. Gaspar nous parlait d’une situation, et nous improvisions plus ou moins longtemps. Mais ce n’était pas vraiment compliqué, je pense que cela aurait été plus dur pour moi avec un vrai scénario, des dialogues à respecter, alors que j’ai des difficultés avec le français.
Que retiendrez-vous de
Vortex ?
C’est un film très intime pour Gaspar, une histoire personnelle qui le touche. C’est peut-être pour lui le film le plus important qu’il ait réalisé. Je suis très heureux de cette expérience, enthousiaste, mais je ne ferai plus jamais l’acteur,
Vortex restera une expérience unique. C’est fini, absolument fini. Pour que cela reste unique.