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« UN BRAQUEUR A BESOIN D'UNE MONTRE FIABLE ! »

Amateur d’horlogerie à ses heures perdues, l’acteur star de la Casa de Papel est le nouvel ambassadeu­r Breitling. De passage à Paris, il nous livre sa fascinatio­n pour les montres lors d’une collaborat­ion avec Triumph.

- Par Gabrielle Langevin www.breitling.com www.triumphmot­orcycles.fr

À l’occasion d’un événement organisé par la marque horlogère Breitling et le constructe­ur de motos Triumph, nous avons eu l’opportunit­é de rencontrer le grand Álvaro Morte. Après une petite collation dans la boutique Breitling Rue de la Paix, direction la Vallée Chevreuse. Nous vous l’accordons, ce nom fait très film d’horreur qui va se terminer en bain de sang, mais la réalité est toute autre. Au bout d’une heure de trajet en minibus, nous arrivons au Barn, un hôtel très countrysid­e vibes, niché dans les bois. Accueillis sous un grand soleil avec amuse-bouches à flot, s’enchaînent discussion­s et séance de bronzette entre confrères. 1 h 30 plus tard, nous apercevons Álvaro Morte : il arrive sur son fidèle destrier (ou plutôt sur sa Triumph), tel Henri IV sur son cheval blanc. Mais il ne faudrait pas que nous vous spoilons la suite…

Depuis décembre 2021, tu as rejoint le squad Breitling. Quel est ton rapport aux montres ?

Álvaro Morte : Elles racontent beaucoup de choses sur vous. Et je les aime aussi car mon grand-père paternel, bien qu’il n’était pas horloger, savait les réparer. Je me souviens qu'il avait cette boîte avec des outils très spécifique­s et qu'il passait des après-midi entiers, sous le soleil espagnol qui traversait la fenêtre, à les bricoler. Je voyais dans ses yeux la façon dont il prenait soin d'elles, et ça me fascinait de l’observer faire. C'est un peu l’image que j’ai de lui depuis que je suis enfant : quelqu’un d'important, dont il faut prendre soin.

Le temps est-il un luxe pour toi ?

Absolument. Il y a quelques années, j’ai eu une maladie et les médecins m'ont dit que j'étais sur le point de mourir. Et depuis ce jour, j'ai réalisé que vous ne pouviez pas faire perdre votre temps à quelqu'un. Je déteste être en retard, car j'ai l'impression de faire perdre du temps à tout le monde. J'apprécie d'avoir le temps, surtout lorsque l’on travaille autant que je l'ai fait ces dernières années. J'essaie d'être avec ma famille. Je suis d’ailleurs venu avec eux à Paris, je voulais qu’ils soient à mes côtés.

Quelle est l’importance de la gestion du temps sur un tournage ?

Elle est de rigueur. Parce que sinon, votre emploi du temps va être très compliqué. Par exemple, dans La Casa de Papel, le bâtiment qui est censé être la banque nationale d’Espagne est en réalité un bâtiment administra­tif qui est ouvert du lundi au vendredi. Donc nous n'avions que les week-ends pour tourner. Parfois, quand vous tournez la nuit et lorsque vous rentrez à la maison, vous n’avez qu’une seule envie, c’est d’aller au lit. Mais vos enfants sont réveillés, donc vous ne pouvez pas dormir.

As-tu une anecdote sur une montre ?

Une montre donne beaucoup d'informatio­ns sur le personnage que vous essayez de construire. Dans La Casa de Papel, le professeur avait une très vieille montre qui appartenai­t à son père. Un braqueur a besoin d'une montre fiable. Il y a une connexion émotionnel­le qui s’est créée avec celle-ci. À la fin du tournage, je voulais la garder (rires). Je n'ai pas été autorisé à le faire, car il y a un spin-off de la série en préparatio­n et ils ne savent pas encore s'ils vont en avoir besoin ou pas. Donc j'ai juste pris les lunettes.

Quel personnage rêverais-tu d’incarner ?

Quelle question difficile… Je n’ai pas un personnage en particulie­r en tête, mais j'aime quand il y a cette connexion entre les films, le théâtre et les classiques, donc n'importe quel thème qui rassemble tout ça. Je suis très intéressé par quelque chose d'historique ou de théâtral... tout cela mixé dans un cocktail.

Que penses-tu de cette collaborat­ion entre Breitling et Triumph ?

Elle correspond parfaiteme­nt à l'esprit de la marque et j’adore ce modèle. C'était parfait pour moi. J'adore les motos, et Triumph est l'une de mes marques préférées. Mais je n’en fais pas très souvent, car j'ai un contrat extrêmemen­t rigide lorsque je travaille et je ne suis pas censé piloter de moto, skier ou autre, par sécurité. Dans La Casa de Papel, tu portes une montre Forsam Vintage. Pour braquer la Banque de France, quelle montre faudrait-il porter ?

Si j'ai besoin de quelque chose de stable et de fiable, je porterais une Breitling (rires).

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