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SONGS OF LOVE AND HATE

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Comme Disiz, ils ont connu l’amour et le désamour – et en ont tiré des grands disques. La preuve que la séparation a du bon ?

FLEETWOOD MAC, RUMOURS (1977)_

La coupe est pleine : Christine et John McVie ont divorcé après huit ans de mariage, Lindsey Buckingham et Stevie Nicks ne cessent de se foutre sur la gueule, et Mick Fleetwood découvre que sa femme le trompe. Là-dessus, ils pondent un classique. Pour aborder la question de l’avortement, il faudra attendre l’album Tusk.

MARVIN GAYE, HERE, MY DEAR (1978)_

Un album enregistré entre deux divorces !

Il y est question de la première ex-femme de Marvin Gaye, Anna Gordy, qui toucha une bonne partie des royalties de ce grand disque malade, où elle est traitée avec une haine tenace. Comme chez Disiz, ça se termine par la rédemption (« Falling In Love Again »). Jusqu’à quand ?

KANYE WEST, 808’S & HEARTBREAK (2008)_

Il est une décision plus sage que de divorcer : ne jamais se marier. À l’époque, Kanye West vient de rompre ses fiançaille­s. Il a en plus perdu sa mère. Au moins, il n’y aura pas de problèmes entre la belle-fille et la belle-mère, toutes les deux sorties du jeu. À la place, le bipolaire sort ce qui reste son meilleur album.

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