DOPÉS À LA POLITIQUE, TOP 3
HUNTER S. THOMPSON & RICHARD NIXON
Rien de mieux qu’un rail de coke pour rendre plus agréable une campagne présidentielle américaine – c’est ce que préconisait le père du gonzo journalisme envoyé, par Rolling Stone, suivre la campagne Nixon vs. McGovern. Son diagnostic ? « Un cauchemar sans fin où on se lève tôt pour assister à des serrages de paluches. »
WILL SELF & JOHN MAJOR
La solution pour enchaîner les réunions politiques à rallonge ? L’héroïne ! C’est ce qu’a choisi l’écrivain mandaté par The Observer pour suivre la campagne pour élire le Premier ministre britannique en 1997. Sa méthode ? Convertir en salle de shoot les toilettes de l’avion de l’équipe du candidat malheureux, John Major. Résultat ? Tony Blair fut élu, et Will, viré du journal.
LAURENCE RÉMILA & NICOLAS SARKOZY
Notre rédac' chef, alors jeune journaliste peu coutumier de substances illicites, crut qu’il serait fendard de se rendre à l'Élysées en 2008, et d’y gober un max de parachutes de MD. Résultat ? Un bad trip d’anthologie peuplé de visions d’horreur (Nadine Morano, Xavier Bertrand, etc.) Il ne rendit jamais son papier. Et Sarko mit fin aux Garden Party.