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« LA MUSIQUE À POIL ! »

Formé par Sanche, Simon, Nina et Fabien, le groupe écolo-pop Planète Bolingo a sorti son premier album Osez le feu, en juin dernier.

- Entretien Margot Ruyter

Vous avez sorti votre premier album en juin et fait la tournée des campings cet été. Comment c’était ? Planete Bolingo : Ça commence bien ! Ce n’est pas si facile que ça mais notre musique est dans cet esprit, sinon ça ne marcherait pas. Pas trop dur de danser en tong ?

Si ! Du coup, on se met pieds nus, comme ça c’est plus facile. On reste plagistes, mais on a un petit côté retour à la nature. Le pire live ?

Le pire souvenir et le meilleur souvenir, c’était le festival de la Meuh Folle à Alès. On était dans une salle chauffée à blanc avec 300 étudiants qui avaient tous un peu picolé. On se serait vraiment cru dans les meilleures heures du rock des années 1970. Malheureus­ement, c’était la catastroph­e niveau du son mais on a fini par avoir un set-up correct. Le public nous a portés, coincé entre les barrières à hurler. C’était impression­nant. La naissance du groupe ? Sanche : Je suis parti en mission humanitair­e plusieurs années et j’ai vécu des situations de conflits pas évidentes. L’idée de départ du groupe était de relater la souffrance que j’avais pu voir. D’ailleurs « bolingo »est un mot qui vient du lingala et qui se parle dans une partie du Congo où je suis allé. Le style Planete Bolingo ?

On l’a un peu inventé ! Notre musique est plutôt pop-rock avec un côté ska mais sans les cuivres et une écriture davantage pop. Au festival naturist’ d’angers, vous avez tombé le slip ? Sanche : Fabien et moi, on s’est permis de faire les derniers morceaux à poil. C’était une expérience à vivre ! Ce type d’événement colle vraiment bien avec notre idée d’un retour à une certaine simplicité. Comme dans le clip « Nouveaux Sauvages » ?

On s’est dit : « Pourquoi ne pas faire un clip naturiste ? » Le clip n’est pas voyeuriste, c’est tout simplement une mise à nu au sens premier du terme. Votre message ?

On transforme notre colère en quelque chose de constructi­f. Au lieu d’être vindicatif en live, on essaye de proposer des solutions. Il y a toujours cet espoir et cette lumière qui se retrouvent dans nos chansons.

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