AMOUR, NFT ET BEAUTÉ…
Les NFTs (Non Fungible Tokens) sont de retour avec une série de « YSL Beauty Blocks » proposés par Yves Saint Laurent Beauté ! Et si vous vous demandiez quel rapport entre fragrances et Web3…
Depuis l’an dernier, Yves Saint Laurent Beauté (L’Oréal), propose des drops de NFTs. Pourquoi ce choix ? Diane Hecquet (Chief Digital & Marketing Officer,
YSL Beauté) : Nous nous sommes lancés dans l'aventure Web3 en juin de l'an dernier avec un parti pris très fort : construire une stratégie long-terme de loyalty 3.0 (il ne s'agit pas d'un one-shot) en nous adressant à une communauté Web3 tout en embarquant avec nous l'audience Yves Saint Laurent Beauté existante. La campagne Web3 autour de Black Opium, « The Night is ours », est composée de deux volets…
Ce qui nous permet de tester deux nouvelles configurations : fin janvier s'est ouvert un premier drop sous la forme d'un GWP « nouvelle génération » sur l'achat d'un Black Opium sur notre e-boutique en
France, aux États-Unis, au RoyaumeUni et en Australie. Ce drop comprend 2014 NFTs (2000 en édition originale et 14 en version ultra-rare), en rappel de l'année de création du parfum,
2014 donc. Ces
NFTs donnent accès à différents avantages : l'accès à la vente privée du deuxième volet, des bons cadeaux, un contenu exclusif avec la maître-parfumeur Nathalie Lorson, ou encore un kit exclusif (un parfum Black Opium et des produits de beauté) pour les détenteurs des 14
NFTs ultra-rares. Donc l’accès au NFT est débloqué par l’achat.
Exactement. Sur le premier volet de l'opération, c'était lié à l'achat d'un produit physique. Ce qui nous permet de nous adresser directement à la communauté Yves Saint Laurent Beauté, et de récompenser un vrai engagement avec la marque. Et nous sommes agréablement surpris
de constater l'attractivité d'un NFT au sein du parcours d'achat d'une partie de notre audience. Il nous était naturel d'inscrire Black Opium dans une logique d'innovation, car ce parfum s'y prête particulièrement. La suite ?
Le second volet, les « YSL Beauty Night Masters », propose une collection de 300 NFTs créés avec trois crypto-artistes de talent, Ivona Tau, Laura Sills et Natalie Amrossi, disponibles cette fois-ci à l'achat. Le bénéfice de la vente sera reversé à trois associations partenaires de « Abuse is not love » (« Aimer sans abuser »), notre programme pour la prévention des violences conjugales. Quelles sont les affinités entre luxe et Web3 ?
Nous avons des valeurs en commun : typiquement l'exclusivité, le fait de posséder quelque chose de rare, le sentiment d'appartenance… Sans oublier que nous pouvons y ajouter une dimension créative, en travaillant avec des artistes par exemple. La qualité première du NFT ?
Il permet d'injecter une dimension ludique à l'expérience online, notamment avec l'envie de collectionner nos « Blocks ». Ces initiatives servent-elles surtout à dialoguer avec les « early adopters » ?
Oui, mais nous voulons nous adresser à eux de manière crédible, tout en restant accessibles auprès de notre communauté existante. Par exemple, quand nous lançons notre wallet YSL Beauté, très facile d'accès, il est pensé pour un public non encore initié au Web3. Dans tout ce que nous proposons, nous jonglons entre solidité, crédibilité et accessibilité.