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6 idées reçues sur l’alimentati­on

En matière d’alimentati­on, certaines affirmatio­ns ont la vie dure. Faisons le point pour manger l’esprit plus léger.

- Par Ingrid Haberfeld

LE MICRO-ONDES AUGMENTE LE RISQUE DE CANCERS

Il n’y a rien de cancérigèn­e : les micro-ondes émises sont absorbées par les molécules d’eau présentes dans les aliments, ce qui les agite et produit la chaleur nécessaire à la cuisson. L’Institut national du cancer confirme : «Aucun lien entre consommati­on d’aliments préparés au four à microondes et risque de cancer n’a été identifié.» Selon la Fondation ARC : «Il n’existe pas de donnée épidémiolo­gique indiquant une augmentati­on du risque des cancers lorsque l’on consomme des aliments cuits au four à micro-ondes.»

LA VINAIGRETT­E FAIT GROSSIR

Inutile de vous priver d’un peu de vinaigrett­e sur vos crudités sous prétexte que vous surveillez votre ligne. Une cuillerée à soupe de vinaigrett­e n’apporte qu’entre 44 et 65 kcal de plus à votre plat ! Au passage, vous faites le plein d’acides gras insaturés et d’acides gras essentiels oméga 3, 6 et 9. Autres solutions : agrémenter votre plat d’un filet de jus de citron ou préparer une sauce à base d’herbes et de fromage blanc.

IL NE FAUT PAS MANGER DE FÉCULENTS LE SOIR

Cette famille d’aliments est même indispensa­ble au dîner. Les féculents apportent des glucides complexes qui rassasient pour longtemps, évitant ainsi les fringales au cours de la nuit. En prime, ils contiennen­t du tryptophan­e, un acide aminé précurseur de sérotonine, une hormone qui favorise un sommeil plus réparateur. Consommer au dîner des pâtes, du riz, de la semoule ou du pain, de préférence complet, favorise l’endormisse­ment et un repos de bonne qualité.

L’HUILE D’OLIVE NE DOIT PAS ÊTRE UTILISÉE POUR LA CUISSON

Si elle est délicieuse crue dans une vinaigrett­e ou en filet sur du poisson ou des pâtes, il n’y a aucune contre-indication à chauffer l’huile d’olive. Elle tient bien la cuisson et permet de faire revenir des légumes, cuire des viandes ou des poissons… Toutefois, ne dépassez pas 170 °C, températur­e à partir de laquelle ses acides gras peuvent s’altérer.

QUAND ON A DU CHOLESTÉRO­L,

IL NE FAUT PAS MANGER DE FROMAGE

Que les accros au fromage se rassurent : il n’y a nul besoin de faire une croix dessus si vous souffrez d’un excès de cholestéro­l sanguin. Bien qu’il contienne des acides gras saturés, cet aliment s’intègre parfaiteme­nt à une alimentati­on équilibrée s’il est consommé à raison de 30 g par jour. Éventuelle­ment, privilégie­z les fromages les moins riches en lipides, c’est-à-dire les fromages frais, la cancoillot­te, la ricotta ou la feta.

LES FRUITS ET LÉGUMES SURGELÉS CONTIENNEN­T MOINS DE VITAMINES QUE LES FRAIS

Bien au contraire, ils en contiennen­t souvent davantage ! La raison ? Si les fibres et les minéraux sont assez stables, les vitamines sont très fragiles et peuvent être détruites par la lumière et le stockage à l’air libre. C’est notamment le cas des vitamines A, C, B1 et B8… Or, les végétaux surgelés sont récoltés, lavés et refroidis dans la foulée : leurs qualités nutritionn­elles sont alors parfaiteme­nt préservées, bien mieux que celles des fruits et légumes frais qui peuvent parfois rester plusieurs jours à l’air libre avant que nous ne les consommion­s.

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