DIVERTISSEMENTS
Depuis le 30 octobre, Alex Goude challenge chaque soir enfants et parents dans un quiz de science ludique. Pour ce jeu, nous sommes passés de l’autre côté de l’écran…
On a testé Défis cobayes Valerie Damidot: elle anime un concours sur Noël
Proposer un jeu familial à l’heure où les talk- shows et l’info sont rois est tout sauf facile. C’est pourtant la tâche que s’est confiée France 4 depuis quelques semaines en lançant en quotidienne Défis cobayes, une adaptation de feu le magazine On n’est pas que des cobayes, à l’antenne sur France 5 de 2011 à 2016. Peuton s’amuser avec la science sur une case dite de grande écoute ? Afin de me faire une opinion sur le sujet, j’ai décidé d’aller participer à ce programme avec Noé, 11 ans, mon fils, et Malo, 13 ans, mon neveu. Pour atteindre cette arène cathodique, nous passons d’abord un casting le 27 septembre dans le XVe arrondissement de Paris. Si on n’est pas à The Voice, il faut quand même performer : Jérémy, qui supervise notre essai devant les caméras, sonde d’abord nos connaissances. Racine carrée de 100 ? Vitesse du son ? Comment est composé le très fameux soda rouge que le monde entier s’arrache ? Interrogation orale que les garçons, heureusement, négocient avec panache tandis qu’elle me plonge dans des abîmes de perplexité. Il analyse aussi notre interactivité et notre sens de la répartie. Une semaine plus tard, un coup de fil nous annonce que nous avons décroché notre billet. Le 21 octobre au matin, c’est donc armés de trop peu de sommeil, de pas mal de courage et de quelques rapides révisions sur Einstein, Archimède, Newton et les autres que nous arrivons sur le superbe plateau de Défis cobayes, à Épinaysur-Seine (Seine- Saint-Denis). Après quelques consignes données par Camille et Jeremy, les indispensables têtes pensantes de la production, une séance d’habillage et un rafraîchissement sous les pinceaux d’une maquilleuse charitable, nous sommes prêts à affronter les deux équipes concurrentes sous la houlette de l’animateur Alex Goude et de son acolyte David Lowe. La partie s’annonce tendue car nos adversaires, passionnés
de longue date d’On n’est pas que
des cobayes, ont revu et revu chaque séquence qui y a été diffusée. La suite des événements confirmera nos craintes : dès l’entame, nous chutons sur la photo d’une lumière rouge qu’il faut identifier. Ça ressemble à un gyrophare de police, mais c’est en en fait la lampe d’une souris d’ordinateur. Deuxième couac sur la bonne méthode à employer pour couper une
rabane avec un sabre : on pense à un geste de « va-et-vient » alors qu’il faut frapper vite. Nous sauvons l’honneur sur la troisième question, mais
l’évaluation du poids d’un citron, sur la quatrième, nous sera fatale. Pour nous, c’est donc « Co- bye bye les cobayes » dès le terme de la première manche, alors que c’est finalement la tribu rose, constituée de Mourad, Alia et Walid, ses champions en herbe, qui s’arrogera la victoire et le séjour au Futuroscope. Pas trop de déception dans notre camp, car nous venions surtout pour l’expérience, même si les juniors auraient aimé des épreuves qui fassent davantage appel à la culture générale qu’au hasard… Mais ils repartent néanmoins avec le bonheur d’avoir, pour une fois, découvert l’envers du décor.