ON VA S'AIMER UN PEU, BEAUCOUP un trio de choc et de charme
Voici une série qui ne parle pas seulement de la famille mais de la multiplicité des familles d’aujourd’hui. Conflits, émotions ou rires… le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a du peps à revendre dans ces huit épisodes.
Dans On va s’aimer un peu, beaucoup…, on suit trois avocates, Astrid Lartigues et sa fille Audrey qui ont fait le pari périlleux de travailler ensemble, ainsi que Sofia Lorenzi, l’associée du cabinet. Toutes trois ne gèrent que des affaires autour de la famille. Et elle a tellement changé, la famille, ces dernières années ! D’un bouledogue anglais écartelé par le divorce de ses maîtres à une affaire de marchand de gamètes, les dossiers se suivent et ne se ressemblent pas. Certaines affaires sont drôles et légères, d’autres beaucoup plus dramatiques. Les dialogues sont bien troussés et on éprouve immédiatement énormément de sympathie et d’empathie envers les personnages. Mais ce qui fait le vrai charme de la série, c’est principalement sa distribution féminine. À commencer par Catherine Marchal qui joue Astrid Lartigues, la fondatrice et dirigeante de ce cabinet d’avocates. « Elle a consacré la plupart de sa vie à son métier, explique la comédienne. Elle est surtout extrêmement rigoureuse et très exigeante avec elle mais aussi avec les autres. Elle a choisi de travailler avec sa fille et parfois les frontières se brouillent. Qui est la boss ? Qui est la mère ? ». Sa fille Audrey est mère de famille de deux enfants et elle attend le troisième. « Je ne lui vois pas trop de défauts, précise Ophélia Kolb. Elle met toujours toute son âme pour s’occuper de ses clients ». Aux côtés de ce duo mère/ fille, on fait aussi la connaissance de l’associée.
Une grosse personnalité mais avec des failles familiales et affectives. « Elle est tenace et volontaire, reconnaît volontiers Charlotte des Georges.
C’est une femme qui aime l’adrénaline,
pour mieux surfer avec les limites ». Voilà qui promet ! La série fait également la part belle aux guests avec notamment Jean-Yves Berteloot et Élizabeth Bourgine dans le premier épisode ou Nadège Beausson-Diagne dans le second. Les téléspectatrices apprécieront sans aucun doute de découvrir ces femmes de manière peut- être plus contemporaine que d’habitude. Elles sont un peu comme des guerrières mais toutes très attachantes car bien sûr, elles n’arrivent pas à tout gérer à la perfection, à savoir les familles qu’elles défendent mais aussi celle qu’elles ont… ou pas. Et c’est précisément leurs failles qui donnent une bonne part d’humour à cette série.