TELEMAGAZINE

LOUISE EKLAND a réponse à tout dans On a la solution !

La plus british des figures du PAF pilote depuis la rentrée un magazine qui se focalise sur tout ce qui se fait de positif et d’inventif en France. Ses confidence­s d’animatrice heureuse.

- PAR BÉNÉDICTE FLYE SAINTE MARIE

Comment qualifieri­ez-vous On a la solution ? Comme un condensé du génie hexagonal ?

Oui, c’est une bonne formule ! On s’intéresse plus précisémen­t aux Français formidable­s qui se bougent aussi bien dans le domaine de l’environnem­ent, de la gastronomi­e ou encore de la solidarité pour proposer un meilleur quo- tidien à ceux qui les entourent, pour forger le présent et l’avenir, on zoome sur ceux qui ne comptent pas sur la société pour tout leur donner… C’est une mission agréable. En plus, les gens sont toujours heureux de nous parler.

Est-ce ce ton « feel-good » qui fait son succès ?

Oui, on a doublé nos audiences depuis le début de la saison. Je suis ravie, je me sens bien dans mes baskets et dans ce registre, car c’est déjà ce que je réalisais l’an dernier, chaque matin, sur Europe 1. Des jolies nouvelles, de l’espoir, on a en a besoin… Et c’est un type de journalism­e qui me correspond. Pour autant, on offre un programme qui n’est pas lisse.

Considérez-vous que la France est un pays plus propice à l’initiative que ne l’est l’Angleterre ?

Le vent tourne ! Il y a quelques années, les Anglo- Saxons étaient clairement en avance, mais les choses évoluent. En France, il est aujourd’hui plus facile de donner corps à ses idées, par exemple à travers des structures comme le micro-entreprena­riat. Et les démarches se simplifien­t.

Est-ce qu’on ne pèche pas, malgré tout, par notre tendance à voir toujours le côté négatif des choses ?

Effectivem­ent, je l’ai constaté en arrivant en France… Mais je crois que c’est plus une protection qu’autre chose. Les gens ont peur de tomber. En fait, les Français sont plutôt optimistes, mais ils se comportent comme des pessimiste­s.

Dans votre carrière, vous êtes passée du sport au divertisse­ment et vous présentez maintenant une émission pratique. Certains vous reprochent-ils de trop papillonne­r ?

Pas du tout, mais c’est parce que je suis Anglaise ! En Grande-Bretagne, on n’a pas ce genre de réflexes : vous pouvez aimer la musique et le foot, ce n’est pas gênant. Moi, j’estime que je ne fais que mon travail. Ce sont les autres qui essaient de me mettre dans des cases.

Vous voyagez beaucoup pour les besoins de l’émission On a solution. Est-ce facilement conciliabl­e avec une vie de famille ?

Je bénéficie de conditions idéales de tournage puisqu’ils me mobilisent trois jours toutes les deux semaines et demie. Et mon mari est très présent pour Sacha, notre fils, qui a 4 ans et ½, comme mon père qui assure vraiment. C’est mon héros !

“On a besoin d’espoir ! ”

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