MALO’ : « LA SCÈNE EST UN ESPACE DE PARTAGE »
L’émission Destination Eurovision diffusée en janvier sur France 2 a rappelé à certains et révélé aux autres le talent de cet auteur-compositeur-interprète franco-australien.
Vous avez un père français et une mère australienne, et votre album se partage équitablement entre titres en anglais et titres en français : est-ce pour mettre en valeur une double culture ?
J’ai choisi de sélectionner 12 titres et ça faisait – involontairement – six chansons en anglais et six en français. Ça représentait parfaitement ce que j’étais, un équilibre, d’où Be/Être.
Quelles sont vos influences ?
Avec mon père, avec qui j’ai grandi, j’ai écouté Jacques Brel, Alain Souchon… et puis un peu de rock. Et en Australie, j’ai découvert un son plus folk. Mes sources d’inspiration restent bien sûr Serge Gainsbourg pour la musicalité et Michael Kiwanuka pour le son un peu à la Otis Redding…
Votre travail est lié à votre vie. Vous avez rencontré votre mère pour la première fois en allant en Autralie. Est- ce là- bas que vous avez eu le « déclic » ?
En fait, j’étais aussi parti pour écrire des chansons, c’était comme une thérapie vis-à-vis de ma mère : j’avais envie de comprendre pourquoi elle était partie.
Vous faisiez partie des candidats de Destination Eurovision en janvier dernier. Même si ce n’est finalement pas vous qui représenterez la France à Lisbonne, votre prestation a eu un grand impact, l’avez-vous ressenti ?
Oui ! C’était une belle exposition, l’occasion de me faire connaître, de planifier des dates de concerts…
Aimez-vous la scène ?
Bien sûr. Le studio est un espace de création, mais la scène est un espace de partage où on voit l’effet immédiat de la musique sur le public. J’aime ça.