TELEMAGAZINE

SÉRIE DOCUMENTAI­RE

Jusqu’au 14 août, France 5 diffuse chaque mardi Au bout, c’est la mer, une nouvelle collection documentai­re consacrée au grands fleuves. Cette semaine, le journalist­e vogue sur le Mékong et traverse le Laos, le Cambodge et le Vietnam.

- PAR FRÉDÉRIC JARREAU

Au bout, c’est la mer : découvrez le monde à travers ses fleuves mythiques

Toujours aussi pêchu, François Pécheux. Lui qu’on a connu un peu plus jeune et moins rond sur Canal +, il y a une vingtaine d’années, déborde toujours autant d’énergie. Mais il n’est plus dans l’esprit Mon kanar comme sur France 3 de 2002 à 2005, quand il s’adressait aux plus jeunes. Il n’est plus le même que celui qui présentait en plateau Enquête d’action sur W9 de 2005 à 2010, ou Une semaine d’enfer sur France 4 jusqu’en 2013. Le voilà devenu baroudeur au grand coeur, parti à la rencontre de personnali­tés étonnantes croisées au hasard de ses voyages sur les plus grands fleuves de la planète. « L’idée est simple et belle, précise l’animateur. Qu’est-ce que j’aurais aimé l’avoir ! » Il aurait pu, compte tenu de son enfance passée près de la Loire, à Saumur, sa ville natale. Qu’ils soient pêcheurs, navigateur­s, cultivateu­rs ou nomades au fil de l’eau, tous ses passants racontent une histoire du fleuve traversé dans chaque épisode. « Ces voyages valent surtout pour ces personnes qu’on y croise » explique François Pécheux. Quatre films ont été produits pour l’été. Place ce vendredi au tout premier, tourné en décembre dernier sur le Mékong. Le périple a commencé dans le nord du Laos pour s’achever 2 400 km plus au sud, en mer de Chine. « Pour regagner l’embouchure, je suis allé de bateau en bateau. » Parmi les temps forts qui ont marqué l’animateur, celle avec le dernier homme à pêcher sur un filin tendu au-dessus des rapides, ou bien cet éleveur de crocodiles, qu’il vend régulièrem­ent à des acquéreurs chinois. L’étape de Phnom Penh lui a donné l’occasion de visiter un « bateau fantôme » échoué à quai, « comme le navire de Corto Maltese ». Son coup de coeur reste quand même la découverte des temples d’Angkor… « La séquence dure 40 secondes dans le film, mais c’est grand », ajoute-t-il. De ce voyage, François Pécheux dit être revenu transformé : « Je souriais tout le temps, j’étais zen. Depuis, mes noeuds sont revenus. » Le Parana, le Mississipi, le Danube sont les étapes des prochains numéros sur France 5. « Je me sens bien partout, constate l’animateur. Je fais l’éponge. Le corps s’adapte finalement à toutes les situations ! » Mieux qu’un simple retour à l’antenne, François Pécheux signe ici un « retour au plaisir ».

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