TELEMAGAZINE

L’INTERVIEW

Tout l’été, Zone interdite propose des enquêtes inédites consacrées aux vacances et aux loisirs. À sa tête, Ophélie Meunier, celle qui apporte au magazine son peps et son expertise. Confidence­s.

- PAR FRÉDÉRIC JARREAU

Ophélie Meunier

Et si en plein coeur de l’été on faisait un bilan de la saison 2017/2018 de Zone interdite ?

Bonne idée, surtout que les audiences ont été bonnes et que les sujets que nous avons proposés ont été particuliè­rement « fouillés » et « variés »… Je suis super contente… Je suis arrivée il y a deux ans, c’était nouveau pour moi. On a appris à se connaître avec toute l’équipe, on a appris à faire des choses ensemble. Chaque année, c’est un nouveau défi.

Est-ce que vous participez au choix des sujets ?

Au quotidien, on échange avec les équipes sur nos envies, nos idées, on réfléchit, on anticipe en fonction de ce qu’on ressent, de ce qu’on lit. Toutes les idées sont bonnes à prendre car à chaque fois, il faut construire quatreving­t-dix minutes de décryptage. Il faut avoir l’esprit ouvert, beaucoup se nourrir des autres. Je les écoute beaucoup.

Quels sujets traités ces derniers mois retenez-vous ?

Le sujet sur les transgenre­s : la rencontre avec Isaac à Bordeaux m’a beaucoup marquée… Il a un parcours de vie atypique, il fait preuve d’une maturité impression­nante : j’ai compris ce qu’il vit. Je retiens aussi cette enquête difficile sur les enfants maltraités. Et puis plus récemment ce reportage en deux parties très réussi, deux dimanches d’affilée, sur ces Français qui ont changé de vie !

Allez-vous lancer d’autres reportages en deux parties à la rentrée ?

Il faut avoir une « matière » suffisamme­nt forte pour pouvoir produire deux fois une heure et demie. Mais on le refera sûrement avec plaisir !

Vous présentez également le 19.45 ces jours-ci. Est-ce une autre forme de plaisir ?

Oui, et c’est une autre façon de travailler : on a une page blanche à écrire chaque jour. Soit quinze informatio­ns à comprendre, digérer, restituer. Le rythme est différent. Quand je reviens à Zone interdite après une période de remplaceme­nts au JT, j’ai l’impression d’être plus réactive, plus efficace.

TF1 s’apprête à moderniser ses JT à la rentrée, avec plus d’infographi­es, plus de 3D. M6 n’a-t-elle pas été précurseur de ce point de vue ?

Oui, aussi bien dans le rythme que dans la mise en forme, on le fait depuis longtemps. C’est amusant de voir un gros concurrent s’y mettre aussi.

Quels sont vos projets sur M6 ?

Depuis que je suis arrivée, on discute pour voir si chaque année j’ai envie de continuer Zone interdite. J’ai encore plein de choses à apprendre. Et je suis donc ravie de poursuivre à la rentrée. Comme il faut un an pour produire une enquête, je sais déjà quels sujets nous allons traiter dans les prochains mois… et c’est passionnan­t !

Vous étiez en vacances mi-juillet. Que faîtes- vous quand vous ne travaillez pas ?

J’aime beaucoup voyager. Je suis partie aux États-Unis. J’aime lire, nager, j’ai besoin de récupérer des forces, comme tout le monde je pense.

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Ophélie Meunier

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