ALEX RAMIRÈS Un doux dingue à Quotidien
Depuis la rentrée, il tient une chronique hebdomadaire dans le magazine présenté par Yann Barthès. Un grand « original » aussi bien à la ville qu’à la scène.
Alex est un enfant de la télé. Plus jeune - c’est- à- dire hier puisqu’il n’a que 28 ans - il regardait Yann Barthès dans le Grand Journal. Peut-être fautil voir entre eux une filiation ? « Il fait ce que j’aime, du décryptage, du montage… On a le même ADN », assuret- il. Avant l’été, il a donc contacté la production de Quotidien. Suite à l’envoi de séquences qu’il avait tournées, ça a marché ! Chaque lundi soir, il propose désormais « ses critiques culturelles… sans avoir lu les livres, ni écouté la musique ou encore sans avoir vu les films de la semaine… ». Une visibilité inespérée pour celui qui, en parallèle, connaît un succès invraisemblable sur le net. Avec ses « vidéos low cost », des parodies de films et de dessins animés, il affole la toile. Certaines de ses séquences ont déjà dépassé les 30 millions de vues. « Je reçois des messages du Japon, du Brésil ! » , explique- t- il. Pas mal pour un projet monté vite fait entre copains. Preuve que sa folie est communicative. Dans Sensiblement viril, son one-man show - entre sketchs et stand up - actuellement à la Comédie de Paris, mis en scène par Alexandra Bialy, il se dévoile en toute honnêteté. « Je suis à la fois sensible et viril » , explique- t- il. Il assume son homosexualité sans revendiquer quoi que ce soit. « On rit souvent de l’homo, mais on ne rit pas avec lui. Il n’a rien de faible ni de pervers, il est comme tout le monde » , prévientil. Son idole ? Muriel Robin, qu’il a déjà rencontrée. Et si, avec lui, une étoile était née ?