DORYAN BEN :
« UN HOMMAGE À QUEEN ET AUSSI UNE CRITIQUE DE LA SOCIÉTÉ » Les tubes de Queen servent de trame à ce spectacle musical signé Ben Elton, avec l’accord de Bryan May et Roger Taylor. Et c’est Doryan Ben qui endosse le rôle principal.
Quelle est l’intrigue de ce spectacle ?
Nous sommes en 2300. Globalsoft, notre planète, est un monde où on ne crée plus de musique. Les esprits sont formatés, c’est le règne de la pensée unique. Deux « révolutionnaires » décident de s’opposer à cette dictature et à sauver la musique en redonnant vie au rock.
Qui jouez-vous ?
Mon personnage, c’est Galileo Figaro, l’élu, une sorte de Messie pour les « Bohémiens », ces fameux contestataires. Il est très rêveur, il entend des voix, il prend la tête de la révolte contre Killer Queen, la femme qui dirige ce monde. C’est un hommage à Queen et aussi une critique de la société.
Comment les chansons de Queen sont-elles intégrées à l’intrigue ?
Elles viennent ponctuer l’histoire. Le parti- pris a été de conserver les versions originales, en anglais, il y en a en tout une vingtaine. Ce spectacle se joue partout dans le monde, et ça cartonne, à New York comme à Londres !
Vous avez 23 ans, quel rapport avez-vous avec Queen ?
Durant mon enfance, et à l’adolescence, j’écoutais beaucoup ce groupe. Queen m’a parlé par la complexité musicale des chansons. J’ai découvert en Freddie Mercury un artiste entre lyrique et hard rock !
Vous avez une belle expérience des comédies musicales. Que vous a notamment apporté Grease que vous avez joué l’an passé ?
300 représentations en un an, ça m’a appris la régularité !