TÉLÉ KIDS
Le grand jeu d’aventure familial est de retour pour une quatrième saison. Grande nouveauté cette année : chaque famille est portée par un jeune talent reconnu du grand public. Le nouvel animateur de l’émission, le surprenant danseur et chorégraphe Chris M
Tahiti Quest : rencontre avec l’animateur Chris Marques
PAR ALAIN VAL
Pourquoi et comment avez-vous embarqué pour Tahiti Quest ? À ma grande surprise, via Caroline Cochaux, la présidente de Gulli. La production, me jugeant « conve
nable pour le rôle », m’a demandé de rejoindre l’aventure. Même si c’était complétement différent de ce que j’ai l’habitude de faire, cela m’a évidement séduit tout de suite. Vous êtes- vous pris rapidement au jeu ? Je connaissais Tahiti Quest. C’est un jeu qui me correspond assez bien parce j’ai des valeurs d’empathie de famille, de dépassement de soi et de partage. Donc, j’ai très vite été à l’aise dans l’ambiance de la compétition, bien en osmose avec les valeurs que défend cette belle émission familiale. Sans oublier les paysages, les eaux turquoises et les belles plages de sable fin… Est-ce impressionnant de relever le défi après Benjamin Castaldi et Olivier Minne ? Bien sûr que ça l’est ! Ma responsabilité était de faire aussi bien que mes copains précédents pour ne pas décevoir. Avez- vous participé à quelques épreuves ? (Éclat de rire). J’ai une personnalité très curieuse qui aime essayer les choses le plus possible. Donc dès que je le pouvais, je fonçais vers les jeux entre deux prises. Le plus impor- tant, c’étaient les candidats. Pour eux, c’est un savant mélange de muscles et de neurones à faire travailler en esprit d’équipe. Je les ai vu changer, grandir, apprendre et être de plus en plus soudés. Des parents ou des enfants, lesquels vous ont le plus impressionnés ? Difficile de dissocier la famille. Les parents veulent tout donner, c’est évident, mais ce qui est génial avec les enfants, c’est dès qu’ils voient que leurs parents sont en difficultés, ils déploient une telle source de maturité, de gentillesse, d’encouragements, qu’ils en deviennent adultes. À la limite, ce sont eux qui deviennent les plus compétitifs, mais dès que l’épreuve est terminée, ils redeviennent des gosses qui jouent et ne pensent plus à la compétition. Ça, c’est plus que bluffant et touchant ! Vous avez un complice dans le jeu, le vieux sage Témaéria, expert des lé gen des tahitiennes. Comment cela s’est-il passé avec lui ? Les Tahitiens sont tous des hôtes fabuleux, mais Témaéria a un truc en plus. Il était là tout le temps, avec son humour extraordinaire et une connaissance incroyable de la Polynésie. Il y a eu des échanges permanents. Outre la compétition, il y a eu des instants très funs, chaleureux où je me suis instruit, relaxé et amusé en sa compagnie.
Même si à Tahiti, il y a une tradition avec le Tamuré, vous êtes quand même loin de l’univers de la danse… C’est vrai que les gens me connaissent pour la danse, mais il y a une bonne dizaine d’années que je suis davantage dans la chorégraphie que dans la danse pure. Certes, il y a Danse avec
les stars, et c’est merveilleux, mais mon quotidien est fait de productions, de créations et de mises en scène. J’ai un aspect multi- casquette qui colle parfaitement à ma personnalité.
Qu’en est-il de votre projet de show pour 2019, baptisé Alors, on danse ?, mis au point avec la chorégraphe Jaclyn Spencer, votre épouse ?
Il y a longtemps que nous avions envie de mettre sur pied cette création, inédite de toute pièce. Pour nous, cela sera une grande première. Ce spectacle, ce sont nos rêves et notre savoir- faire que l’on va mettre sur scène avec une tournée dans toute la France qui débute début avril 2019. Avec de tels parents, votre petit Jackson, deux ans, a-t-il déjà des prédispositions pour la danse ? la seule chose de sûre est que Jackson a une énergie totalement dingue. Il chante, il danse… Je n’exagère pas, le matin, dès qu’on le sort du lit, il a déjà les pieds qui courent déjà avant de toucher le sol. Je ne sais pas s’il suivra nos pas, mais il est notre plus belle création