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Daphné Bürki : pourquoi France 2 ne peut plus s’en passer

Je viens te dire toute ma tendresse et ma satisfaction de savoir que c’est toi qui reprends le carrosse de Prodiges. Que Mozart soit avec toi et ton esprit ! Que le souffle de Carmen emporte tes Louboutin », lui a déclaré Marianne James dans un texto il y a quelques mois lorsqu’elle a appris que Daphné Bürki lui succédait à la barre du programme qu’elle a incarné pendant quatre saisons. Preuve que personne ne résiste à son charme, pas davantage l’ancienne jurée historique de Nouvelle Star que la direction de France 2. Au sein de la chaîne, on ne jure que par elle. Le concours de jeunes talents n’est en effet que l’un des nombreux « bébés » qu’on a décidé de lui confier. Car elle officie également depuis la rentrée de septembre 2017 aux manettes de Je étincelles et des feux d’artifices. » Très présente dans la maison dirigée par Delphine Ernotte, Daphné Bürki cultive néanmoins un certain paradoxe : celui d’être encore relativement mal connue du grand public. Nombreux sont les téléspectateurs à ignorer par exemple que celle qui est née Daphné de Montmarin – et qui était tellement pressée de découvrir le vaste monde qu’elle a vu le jour sur la pelouse d’un hôpital du XIVe arrondissement parisien, en 1980 – est le fruit d’une prestigieuse lignée à la fois aristocratique et militaire : parmi ses glorieux ancêtres, on peut citer Pierre-Étienne de Marin de Montmarin (1778-1821) et François Louis Alfred Durrieu (1812-1877). Le premier fut capitaine de cavalerie : ayant émigré jeune à cause de la Révolution, il com- Canal +, successivement dans Nous ne sommes pas des anges, La matinale puis dans L’édition spéciale. Avant de s’épanouir sur France 2, elle a aussi été le visage des Maternelles et a coprésenté Le grand journal au côté de Michel Denisot, une expérience qui est loin de lui avoir laissé un souvenir impérissable. « Je n’ai jamais compris