TELEMAGAZINE

L’INTERVIEW

Il a tout juste 40 ans et déjà vingt ans de carrière derrière lui. À son actif, un nouvel album et une promotion sur TF1… Déjà coach emblématiq­ue de The Voice Kids, il est devenu le boss des auditions à l’aveugle chez les adultes. Autant dire que 2019 est

- PAR FRÉDÉRIC JARREAU

Soprano

Qu’est- ce qui vous a décidé de rejoindre la version adulte du concours de talents de TF1 ?

Parce que je me suis régalé dans The Voice Kids. Les enfants ont proposé des performanc­es incroyable­s, j’étais donc curieux d’observer les adultes évoluer.

Quels sont vos rapports avec les autres coachs ? Aviez-vous déjà travaillé avec eux ?

Mika, on s’était déjà croisé… Avec lui, j’ai bien rigolé. Julien Clerc, je le côtoie au concert des Enfoirés. Tout le monde l’écoute quand il prend la parole. Avec lui, on a parlé « flow », par exemple. C’est drôle ! Jenifer, elle est comme ma soeur : c’est mon repère dans l’émission.

Avez-vous adapté votre discours en vous adressant à des talents adultes ?

Bien sûr ! Impossible de faire le show comme je le fais dans The Voice Kids. Avec les adultes, je suis plus posé et j’observe les autres coachs. Avec la nouvelle règle des «K.O.», j’ai pu piquer quelques talents à mes camarades. Émotions garanties !

Que pensez- vous de la tonalité générale des prestation­s ?

Il y a beaucoup de musique urbaine cette année. Des gens qui n’en faisaient pas avant en font maintenant ! Et je me dis que le boulot que j’ai fait depuis plusieurs années a servi ! Certains ont choisi mon équipe sans forcément aimer ma musique. Et certains chanteurs urbains ne m’ont pas forcément choisi ! Dans mon équipe, il n’y a pas que des rappeurs : il y a aussi des voix et des interprète­s.

Quels conseils leur donnez-vous le plus souvent ?

Dans mon équipe, il n’y a pas un talent ressemble à l’autre. C’est pour cela que je leur demande de rester eux-mêmes.

Phoenix, votre nouvel album, est sorti il y a quelques semaines. Pourquoi un tel titre ?

On connaît tous la mythologie. Il renaît de ses cendres. Tout le monde renaît de ses cendres. Ce que tu as raté hier, tu peux le réussir demain. Il y a dix ans, j’étais au fond du trou… et je suis revenu. Ce titre, c’est comme un message qui dirait « allez, on se lève ! ».

Quel a été le processus de son développem­ent ?

Je travaille à la pression, à l’instinct. Dès la fin de la tournée précédente, j’ai fixé la date de sa sortie… au 9 novembre. Et à partir de là, il n’y avait plus qu’à se mettre au boulot ! Et là, j’ai fait un album qui est de toutes les humeurs, comme l’est la vie.

Vous fêtez cette année vos vingt ans de carrière. C’est plutôt passé rapidement, non ?

J’ai toujours travaillé, toujours eu la tête dans le guidon à faire un album tous les deux ans, et à partir ensuite en tournée. Après mon concert au stade Vélodrome à Marseille, j’ai eu un trou d’air. Dans les tribunes, je voyais dans le public des gens que je connaissai­s, des amis d’enfance accompagné­s de leurs enfants… majeurs ! C’est incroyable comme le temps passe ! Je commence à devenir un papy dans mon métier !

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