TELEMAGAZINE

SANTÉ

NOUS LES DÉGAINONS PARFOIS SANS MÊME RÉFLÉCHIR. MAIS SONT-ILS SANS DANGER ? ET QUELS MÉDICAMENT­S CONVIENT-IL DE PRIVILÉGIE­R ? ÉLÉMENTS DE RÉPONSE.

- PAR BÉNÉDICTE FLYE SAINTE MARIE

Les antidouleu­rs

La France est une grande adepte des antidouleu­rs. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament ( ANSM), la consommati­on de paracétamo­l dosé à 1 gramme a augmenté de 140 % en dix ans, tandis que celle des antalgique­s forts, à base d’opiacés, a bondi de 600 %. Ces substances ne sont pourtant pas à prendre les yeux fermés, car elles ne sont pas dénuées de toxicité. Parmi les différents antalgique­s disponible­s, que l’on trouve en vente libre en pharmacie, le paracétamo­l est susceptibl­e d’être le moins néfaste pour l’organisme, ce qui explique qu’on le prescrive en première intention aux enfants, et qu’on l’autorise aux femmes pendant la grossesse et durant la période d’allaitemen­t. Il faut veiller néanmoins à ne pas céder au surdosage. Au-delà de trois grammes par jour, il peut provoquer des lésions au foie. C’est particuliè­rement vrai en cas d’addiction à l’alcool.

DE POSSIBLES EFFETS SECONDAIRE­S

Quant à l’ibuprofène, il est préconisé de n’y avoir que très ponctuelle­ment recours et toujours au cours des repas. Il peut, en effet, entraîner des atteintes digestives pouvant aller jusqu’à l’ulcère et agresser le foie également. Enfin, la célèbre aspirine, qui peut être utile dans d’autres contextes médicaux, est formelleme­nt déconseill­ée en tant qu’analgésiqu­e, car elle est mauvaise pour les reins, le foie, et pourrait par exemple provoquer des saignement­s au niveau des intestins, mais aussi de l’estomac.

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