(W LAB/WAGRAM MUSIC) 17,99 CORNEILLE : « J’avais besoin que l’inspiration me trouve »
Après un album de reprises l’an dernier, l’artiste revient à ce qui lui convient le mieux : des chansons qui lui ressemblent. De sa voix de velours, il se raconte et nous raconte.
Peut-on dire que cet album marque une nouvelle étape dans votre parcours ?
Oui, c’est le cas pour tout auteur- compositeur. On espère pouvoir se réinventer un peu… Cela faisait six ans que je n’avais pas proposé de titres inédits. Entretemps, j’ai écris un bouquin, fait un album de reprises, me suis occupé de mes deux jeunes enfants… J’avais besoin que l’inspiration me trouve.
L’amour en est le thème central. Pourquoi vous livrer sur ce sujet ?
J’ai eu moins peur de le faire qu’auparavant. L’expérience a joué. Il faut en avoir pour pouvoir l’écrire et le chanter.
Quel est ce Chant du cygne, premier extrait de l’album ?
Je me suis posé la question : et si c’était ma dernière oeuvre, qu’est-ce que j’aurais envie de dire ? Cette chanson parle du besoin continuel que j’ai de trouver la paix en moi et autour de moi.
PAR FRÉDÉRIC JARREAU
Pourquoi avoir rendu un hommage à Philadelphie ?
Il y est question de liberté. Et pour arriver à la liberté, il y a l’amour. C’est aussi la ville qui a apporté un nouveau souffle à la soul en y incorporant du hip hop !
Êtes- vous donc toujours inspiré par la soul ?
La soul music a évolué depuis trente ou quarante ans. Elle utilise des sonorités très électroniques. La partie de la soul à laquelle j’adhère et qui m’a donné envie de faire de la musique était déjà dans la programmation électronique. On n’est plus dans les années 1960.