TELEMAGAZINE

Les ombres rouges : C8 lance sa fiction policière

Enquête, secrets de famille et décor estival. Voilà qui n’est pas sans rappeler les grandes sagas de l’été, mais version moderne en mode thriller et avec des scènes d’action pour Nadia Farès, qui en est l’héroïne.

- PAR MARTINE TOUHET

Vous interpréte­z une femme qui a beaucoup de caractère…

Elle est forte et fragile à la fois. Ce n’est pas une Robocop qui se lance dans une enquête, mais une femme moderne en quête de vérité. Elle va finir par ouvrir la boîte de Pandore.

Pourquoi les téléspecta­teurs doivent- ils regarder Les ombres rouges ?

C’est une saga familiale pleine de surprises qui se passe dans le Sud. On y trouve des situations épicées, sucrée et salées, et puis il y a un vrai twist. Je tiens à préciser que si le public est au rendez-vous, une saison 2 est possible.

Cette série est produite par la société de Cyril Hanouna. Vous avez pu discuter avec lui ?

Pas du tout. Je ne devrais peut-être pas le dire mais en fait, je n’ai jamais vu ses émissions. J’imagine que je vais le rencontrer un jour.

Ça fait treize ans qu’on ne vous a pas vue sur une chaîne de télévision. Pour quelle raison ?

Je me suis arrêtée pour m’occuper de mes filles. À ce moment là, ma priorité c’était mes enfants et je ne me suis même pas posé la question. Et puis, il y a trois ans, le désir de tourner est revenu et j’ai fait Marseille pour Netflix et aujourd’hui Les ombres rouges.

Vous vivez toujours aux ÉtatsUnis ; vous n’avez pas essayé de tourner là-bas ?

J’ai fait quelques castings, mais toujours pour de très petits rôles ou alors ils vont chercher des têtes d’affiche. Et puis la culture française me manquait, même si c’est beaucoup de voyages.

Vous n’avez pas un peu peur de ce retour ?

C’est un vrai défi, car juste avant Marseille, on m’avait dit : « Tu n’es pas bankable, tu n’es plus toute jeune, tu

es partie depuis trop longtemps »… Là, je me remets à bosser. On m’a proposé une autre série, mais je préfère attendre les retours sur celle-ci avant.

De quoi avez-vous envie à présent ?

D’une tragédie forte et d’une comé- die, mais surtout des rôles de nanas qui dépotent car nous les femmes, on doit être encore plus exigeantes sur les dialogues. J’aime bien l’idée de me battre pour un rôle. Quand on perd cette envie, c’est là qu’on vieillit.

Vous attendez donc des propositio­ns ?

Oui, mais je viens aussi d’écrire un scénario que je vais réaliser à la fin de l’année j’espère. Je serai devant et derrière la caméra. C’est une comédie dans le monde la mafia. J’ai toujours dit que je ferai mon film quand j’aurai 50 ans… et je viens justement de les avoir.

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