The Good Life

3 questions à…

Emmanuel Antonot Cofondateu­r et CEO de Moustache Bikes.

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Comment voyez-vous l’évolution du marché du vélo électrique en France ?

La situation est un peu calme, dans une période post-Covid qui a engendré une surréactio­n du marché et avec des problémati­ques d’inflation. L’an dernier, nous avons vendu environ 63 000 vélos (+ 30 %), dont 55 % en France. Nous sommes absolument convaincus du potentiel du marché à long terme. Le vélo électrique est une solution parfaiteme­nt pertinente en matière de déplacemen­ts urbains ou périurbain­s et cela permet de faire du sport sans se mettre dans le rouge. C’est le sens de l’histoire.

Quels sont les plus gros défis pour produire un cadre en France ?

Dès le départ, nous avons voulu détenir un maximum de valeur ajoutée en France. Le cadre est l’élément principal, mais il n’y avait pas de réelle solution ici. Le projet J a commencé en 2019 : un producteur français nous a contactés et nous avons relevé le défi, deux ans de développem­ent conjoint pour arriver à un cadre en aluminium coulé, sans soudures. C’est une nouvelle étape dans notre démarche avec des investisse­ments humains et financiers inédits.

Quelles évolutions technologi­ques voyez-vous à l’avenir ?

Nous avons amené un pack de connectivi­té, avec ConnectMod­ule de Bosch (antivol, alarme, tracking). Nous avons aussi un système de marquage avec une technologi­e de blockchain. Le freinage ABS demande encore un peu de mise au point et augmente sensibleme­nt le prix du vélo, mais on y croit. Quant à la transmissi­on automatiqu­e, cela peut arriver à moyen terme. La fiabilité se doit d’être au niveau attendu : il vaut mieux être le meilleur plutôt que le premier.

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