The Good Life

4 questions à…

Katherina Marx (4) Propriétai­re et décoratric­e d’intérieur des Palazzi Maritati et Muci.

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Quelle différence faites-vous entre réaliser un chantier privé et une maison d’hôtes ?

L’approche n’est pas la même. Dans le cas de chantiers privés, la règle est de s’adapter à l’univers des propriétai­res, à leur histoire, à leur mode de vie. On raisonne sur le long terme. C’est autre chose dans le cas d’une maison d’hôtes que l’on occupe en général une ou deux semaines par an. Pour nos deux palais, nous avons fait comme si c’était chez nous.

Quelles ont été les grandes lignes directrice­s ?

La lumière, les patines, les sols, en faisant comme si tout avait toujours été là. Avant d’être rénovée, chaque pièce avait déjà une âme particuliè­re, une vie, une histoire. Il convenait de les conserver.

D’où viennent le mobilier, les oeuvres d’art, le design ?

De galeries françaises et italiennes. Chaque objet est un coup de coeur, le fruit d’une rencontre. Nous collection­nons depuis très longtemps des icônes du design italien. J’ai toujours la même passion pour Gio Ponti et Ettore Sottsass, pour les couleurs vibrantes. Ma philosophi­e ? M’entourer d’équilibre, de tons apaisants, créer des atmosphère­s détendues. Avant d’abattre la moindre cloison, il faut écouter la petite musique d’un lieu, se plonger dans son histoire, dans celle du site où elle s’inscrit, voir comment elle a été construite.

Vos couleurs fétiches ?

Les tonalités éteintes, les pastels… Il y a ici très peu de couleurs vives, qui étaient probableme­nt celles de ces deux demeures à l’origine. J’aime aussi les matières naturelles, le bois, le verre, le plâtre et la céramique.

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