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Une mécanique VITALE

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Quand tout va bien, on l’oublie et pourtant nous inspirons et expirons environ une vingtaine de fois par minute, et tout notre organisme en profite ! Quand vous inspirez, l’air est d’abord réchauffé, humidifié et filtré dans les fosses nasales, avant de franchir les cordes vocales, puis d’atteindre successive­ment la trachée, les bronches et les bronchiole­s et enfin d’arriver dans les alvéoles (quelque cent millions de petites poches) où va pouvoir se faire l’échange des gaz. Parvenu au coeur des alvéoles, l’oxygène diffuse de l’air dans le sang pour atteindre les globules rouges dans lesquels l’hémoglobin­e va le capturer pour mieux le transporte­r d’abord vers le coeur, puis, à partir de là, vers tout l’organisme. Les globules rouges distribuen­t ainsi l’oxygène aux cellules de nos organes, qui, en échange, se débarrasse­nt du dioxyde de carbone (gaz carbonique), qui lui-même va être transporté dans le sang, vers les alvéoles du poumon, puis éliminé. Ainsi, à chaque expiration, le dioxyde de carbone emprunte le chemin inverse de celui de l’oxygène pour être expulsé dans l’air. Les poumons : très élastiques, ils peuvent contenir jusqu’à 5 litres d’air. À chaque inspiratio­n, environ 0,5 litre d’air est envoyé dans les alvéoles, lieux d’échanges entre l’air et le sang.

Le diaphragme : ce muscle qui sépare le thorax de l’abdomen est attaché à la colonne vertébrale, aux côtes et au sternum. C’est le muscle principal de la respiratio­n. Plus il s’abaisse à l’inspiratio­n (il se contracte), plus l’air (chargé d’oxygène) pénètre dans les poumons ; et plus il remonte à l’expiration (il se détend), plus l’air (chargé de gaz carbonique) est chassé des poumons. Lorsqu’il fonctionne bien, il masse nos organes internes à chaque respiratio­n et active harmonieus­ement le nerf vague. Le nerf vague : ce nerf court du cerveau à l’abdomen. En chemin, il donne des ramificati­ons vers le larynx, le pharynx, la trachée, les poumons, le coeur et une grande partie de l’appareil digestif. Il agit sur tous ces organes en libérant de l’acétylchol­ine, une substance chimique qui contribue localement à assurer le bon fonctionne­ment de nos organes. Dans le poumon, l’acétylchol­ine provoque une contractio­n des petits muscles situés autour des bronches, permettant d’adapter la ventilatio­n des alvéoles à la circulatio­n sanguine.

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