JE ME FIE AU POUVOIR DES PLANTES
Pour les traitements de crise, on optera pour les plantes (phytothérapie) ou les huiles essentielles (aromathérapie). Comme le souligne le Dr Mattmann, spécialiste de ces thérapeutiques naturelles, plusieurs d’entre elles présentent un intérêt dans le cas d’allergies saisonnières.
• Son ordonnance phyto : « Pour leur effet antiallergique pur, on se tourne vers le cassis et le plantain. Soit sous forme de tisanes, à boire 3 fois par jour, soit sous forme d’extrait liquide de plante fraîche standardisée ou
EPS. Vous pouvez combiner les deux EPS et prendre jusqu’à 2 c. à café au total en phase aiguë, 3 fois par jour pendant 5 jours. » Notre expert associe volontiers quelques plantes drainantes (pissenlit, artichaut, chardon-Marie, radis noir) ou protectrices hépatiques (desmodium). Ajoutez-en dans vos tisanes quotidiennes. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien ou à votre herboriste lorsque vous achetez vos plantes séchées ou vos EPS pour en préciser la posologie. Si vous ne voulez pas faire vos propres décoctions, tournez-vous vers des préparations du commerce qui combinent plusieurs de ces ingrédients.
• Son ordonnance aroma :
Le Dr Mattmann recommande l’huile essentielle de camomille romaine (anti-inflammatoire et antiallergique), associée aux HE d’eucalyptus radié et de menthe poivrée (décongestionnantes ORL). La bonne administration ?
« La voie cutanée et olfactive. Préparez un mélange de 15 gouttes d’huiles essentielles de votre choix dans 1 c. à café d’huile végétale. Massez sur les poignets et respirez profondément les effluves. » En phase de crise, vous pouvez aller jusqu’à 2 à 3 applications par jour pendant une semaine. Par principe de précaution, l’usage des huiles essentielles est déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, et aux femmes enceintes et allaitantes.