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Quand mère et fille jouent ensemble dans la même équipe !
Dans le microcosme du hockey sur gazon, les exemples de frères ou de soeurs qui évoluent ensemble sous le même maillot sont nombreux, à l’instar des Genestet ou des Martin-brisac, des noms bien connus dans le milieu de la petite balle blanche. Et puis il y a le cas atypique de la famille Galleron, certainement unique dans le championnat français. Depuis maintenant trois saisons, Dominique, 47 ans, a parmi ses équipières au sein de l’équipe du Racing Club de France (N1), basé à Versailles, sa fille aînée Mylène, âgée de 16 ans.
Une fille tombée très tôt dedans
Complices comme les deux doigts de la main, elles partagent ensemble une passion commune pour ce sport que Dominique pratique depuis trois décennies. « J’ai commencé à y jouer à 18 ans à Montrouge. Le club était venu faire une présentation dans mon école et nous avait invités à une séance d’essai. J’y suis allée et ça m’a tout de suite plu. C’est un sport très complet qu’on peut pratiquer peu importe l’âge tant qu’on a encore la pêche », explique celle qui est arrivée au Racing en 1993. Le virus, sa grande fille l’a, elle aussi, attrapé dès le plus jeune âge. « Je regardais ses matches quand j’étais toute petite et j’ai voulu la suivre. J’ai commencé dès que j’ai pu, vers cinq ou six ans. C’est elle qui m’entraînait », raconte Mylène.
Dix ans plus tard, son entraîneur de mère est devenu sa partenaire d’équipe. Au plus grand
bonheur de Dominique. « C’est génial de pouvoir partager le même sport avec sa fille et encore plus de jouer avec elle. Je ne pensais pas que ça arriverait. Je m’étais posé la question à un moment d’arrêter. Ça serait super si ça arrivait aussi avec la petite mais je pense que je m’arrêterai avant », prévient cette mère de famille de trois enfants. Outre Mylène, il y a aussi, en effet, Anaëlle (12 ans), championne de France des moins de 12 ans en salle cet hiver, et Erwan (15 ans) qui se sont pris de passion pour le hockey.
« Je ne peux pas la critiquer »
Chaque fin de week-end, à leur retour au domicile familial à Ermont (Val-d’oise), mère et fille
prennent un peu de temps pour débriefer ensemble la rencontre
de l’une et de l’autre. « Je lui demande ce que j’ai fait de bien ou non. Elle aussi me pose la question mais je vois toujours que du positif dans ce qu’elle fait. Elle m’impressionne pour son âge. Et de toute façon, je ne peux pas
lui faire de critiques », lâche avec le sourire la lycéenne qui glisse toujours furtivement des ’’maman’’ sur le terrain pour communiquer avec cette coéquipière pas comme les autres.