Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
La réaction des élus
▲Gérard Larcher, président du Sénat, ancien maire de Rambouillet (LR) sur l’avenir : les élections législatives des 11 et 18 juin. […] Dans ce nouvel ordre républicain et démocratique qui s’ouvre, il sera essentiel de rester ancrés sur nos valeurs et nos
« Les électeurs de la droite et du centre ont contribué à la victoire d’emmanuel Macron rejetant l’entreprise de dédiabolisation du FN ». Et de poursuivre : « Dès demain, la campagne des élections législatives sera lancée. 577 candidats LR/ UDI iront à la rencontre des Français. Il ne s’agit pas de constituer une majorité présidentielle de «façade» mais une majorité parlementaire cohérente. Seule l’union sans faille de la droite et du centre peut entraîner la victoire. Toute division serait rejetée par nos électeurs. La démocratie exige une majorité parlementaire claire et engagée, et une opposition constructive et respectée dans ses droits. »
« Le front républicain a été massif. Pour autant, je n’ai ressenti ni joie, ni émotion. A-t-on un président qui correspond à la campagne de cette présidentielle ? Est-il vraiment ni à droite, ni à gauche ? Ces réponses, nous les aurons aux législatives. Ce sont ces élections qui vont donner la toile politique du pays ».
« Il faut que la droite se modernise et prenne conscience qu’il faut un nouvel élan, une nouvelle dynamique. La cohabitation sera la seule bonne solution pour notre pays. »
« Les Pisciacais se sont mobilisés pour la République et certains pour Emmanuel Macron. J’entends tous les partis politiques parler des législatives, aujourd’hui savourons notre victoire. Il faut analyser les résultats, notamment ceux du premier tour. Les décisions qu’emmanuel Macron va prendre, notamment le choix du Premier ministre, vont changer le panorama politique de la France. J’attends ça ! »
▲Joséphine Kollmannsberger (LR), maire de Plaisir
« Pour beaucoup, le vote du second tour n’a pas été un vote d’adhésion mais bien un vote de barrage. Un nouveau président a été élu. Nous ne demandons qu’à lui faire confiance pour redresser le pays et redonner espoir à nos concitoyens. Il n’est pas question de lui donner un chèque en blanc. Seuls les résultats permettront aux Français d’apprécier mais il n’aura pas le droit de décevoir. » « En votant à près de 66 % pour Emmanuel Macron, nos
« Nous avons désormais un président jeune qui amène une image internationale très positive. C’est aussi un président très européen. Ce n’était pas mon candidat au départ mais j’espère qu’il réussira. Après tout ce qui s’est passé durant la campagne, il est important maintenant que l’on passe à autre chose, à la construction. »
▲Raymond Pommet (LR), maire des Essarts-le-roi
Il estime qu’« on ne pouvait confier la France au parti du rejet et du repli sur soi. On ne pouvait pas non plus se laisser aller à la tentation de l’abstention ou du vote blanc, tant le risque d’une victoire de l’intolérance était élevé. Nous n’avions donc qu’un choix. Un choix contraint, certes, mais un choix responsable. Celui de voter Emmanuel Macron. » Et d’ajouter avec les législatives : « C’était un choix de la raison et de l’espoir dans un monde qui a changé. Il faut maintenant tout reconstruire… en mieux. » Il soutient Jean-frédéric Poisson, député sortant et candidat investi par LR sur la 10e circonscription.
▲Emmanuel Lamy (LR), maire de Saint-germain-enlaye
« Je me réjouis du score d’emmanuel Macron. Je pense que les électeurs ont sanctionné Marine Le Pen et notamment sa détestable prestation lors du débat. Je pense qu’emmanuel Macron devrait avoir une majorité écrasante à Saint-germain. Cette élection témoigne d’abord d’une volonté des électeurs de renouveler profondément les moeurs et le personnel politique. C’est le sens premier que je donne à cette élection. »
« J’ai toujours pensé qu’emmanuel Macron remporterait le second tour sans difficulté et je suis heureux qu’il ait réussi à le faire. De tous les candidats, il était le plus à même de rassembler notre pays et de proposer quelque chose d’innovant. Désormais, se pose le problème des législatives et je vais m’impliquer personnellement pour soutenir les candidats d’en Marche !. Dans les Yvelines, les candidats ne manquent pas, seulement il faut choisir les bons. Ils seront dévoilés dans les prochains jours. » d’extrême droite qui, régulièrement, submerge les urnes de la République. »
Candidat dans la 10e circonscription aux élections législatives de juin, il déplore qu’aucune leçon n’ait été tirée de 2002 : « Rien n’a été fait depuis pour endiguer la peur de l’avenir ressentie, pour mettre fin à l’abandon de trop de territoires, pour que chaque personne en France sache qu’elle y a une place, […] quels que soient ses projets et sa situation ».
« La victoire d’emmanuel Macron était attendue après le premier tour et surtout après le débat d’entre deux tours. Aujourd’hui, il faut penser à la suite dans un contexte de bouleversement de l’équilibre politique dominé depuis plus de trente ans par la droite et la gauche. Jusqu’au premier tour des législatives, nous serons dans une période transitoire. Sans Premier ministre aujourd’hui, nous avons du mal à voir les orientations politiques de M. Macron. J’attends cette nomination avec impatience et aussi les propositions de son gouvernement. Je ne pense pas qu’il choisira un Premier ministre de droite. Concernant les législatives, je soutiendrai sur la 7e circonscription, le candidat sortant, Arnaud Richard, qui porte les couleurs de L’UDI et des LR. » l’euro. Mais Emmanuel Macron, même s’il est légitimement élu, arithmétiquement, avec l’abstention, les votes blancs et nuls, cela ne lui est pas favorable. »
Candidat à sa réélection à l’assemblée nationale, il aura fort à faire dans une circonscription qu’il définit lui-même comme coupée en trois au niveau de l’électorat : « Au premier tour, le Houdanais a voté pour Fillon, le Bonniérois pour le FN, Les Mureaux et la vallée de Seine pour Jean-luc-mélenchon, explique-t-il. Au second tour, les rapports de force ne sont pas tout à fait les mêmes non plus sur ces trois territoires. » Il relève néanmoins une constante dans le Bonniérois, c’est la « progression » du Front national au fil des élections.
▲Pierre Morange, députémaire (LR) de Chambourcy
« Le taux de participation extrêmement bas et le nombre important de bulletins blancs et nuls fragilisent le socle de cette élection. A l’issue de ce second tour, Emmanuel Macron est élu président et je lui présente mes salutations républicaines. Cette élection a été possible grâce à la droite et au centre qui sont les seuls à être en mesure de faire face aux défis auxquels va être confronté notre pays et à pouvoir apporter la sécurité à nos concitoyens. Le troisième tour de cette élection sera de nature législative. »
Presque sans surprise, Emmanuel Macron s’est imposé dans la Cité royale avec 76,15% des voix. Dans cette ville traditionnellement à droite, qui avait d’ailleurs placé François Fillon en tête à l’issue du premier tour (42,99%), les électeurs ont suivi les consignes de leurs élus : voter pour Emmanuel Macron mais aussi contre Marine Le Pen et son « programme économique catastrophique pour la France » des mots du députémaire, François de Mazières, au soir du 23 avril.
Marine Le Pen n’a donc bénéficié que de peu de reports de voix sauf dans le quartier de Satory où elle devance le candidat d’en Marche ! (64,61% à Clément-ader et 53,34% aux Alizés). Pour autant, le Front national progresse par rapport à 2002 ; Jean-marie Le Pen avait rassemblé 12,37% des électeurs sur Versailles Nord et Versailles Nord-ouest et 15,58% sur Versailles-sud.
Emmanuel Macron dépasse même les 80% dans de nombreux bureaux de vote comme à Charles-perrault (82,41%), aux Condamines (81,93%) ou encore à Pierre-corneille (80,62%) et l’ecole des Beauxarts (80,75%). « Le résultat est sans appel à Versailles, commente François de Mazières.
Pour Didier Baichère, conseiller municipal d’opposition et représentant d’en Marche ! à Versailles, c’est un très bon résultat.
La participation a aussi été à la hauteur de la réputation des Versaillais avec 89,72% des suffrages exprimés. D’ailleurs 4 641 procurations avaient été enregistrées pour ce second tour, preuve que les électeurs souhaitaient prendre part à cette élection, même s’ils étaient absents de Versailles. Cependant, la Cité royale totalise 8,24% de bulletins blancs, un chiffre assez élevé qui démontre que tous les Versaillais n’ont pas fait de choix.
Sur la première circonscription des Yvelines, Emmanuel Macron a confirmé sa percée du premier tour à Montigny-le-bretonneux et Guyancourt, l’emportant dans ces deux communes (respectivement 84,16% et 82,12%). Un plébiscite quelque peu nuancé par la ville de Versailles qui a tout de même donné majoritairement le candidat d’en Marche ! gagnant. Il totalise 76,15% des voix dans la Cité royale, ne laissant que deux bureaux de vote à Marine Le Pen.
Au total, Emmanuel Macron l’emporte sur la première circonscription avec 80,60% des voix mais avec un taux d’abstention qui s’élève à plus de 22% des inscrits. Une bonne partie de ceux qui se sont tout de même déplacés au bureau de vote n’ont pas non plus choisi entre le candidat d’en Marche ! et le Front national ; 8,01% des votants ont glissé un bulletin blanc dans l’enveloppe, signe que le choix qui leur était offert ne leur convenait pas.
Reste à savoir maintenant si les électeurs d’emmanuel Macron voteront pour son candidat sur la circonscription lors des élections législatives ou reviendront vers les partis plus traditionnels, le candidat de droite à Versailles et celui de la gauche à Guyancourt. Mais il y aura sans doute beaucoup plus de choix, les candidatures se multipliant à l’approche de cette prochaine échéance électorale, dans un mois.