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Le prêtre intégriste condamné à 16 ans
Après quatre jours de procès à huis clos, la cour d’assises des Yvelines a rendu son verdict dans l’affaire Christophe R. Les six jurés, quatre femmes et deux hommes, se sont entendus pour une peine de 16 années de réclusion criminelle. En revanche, ils ont écarté les accusations d’actes de torture et de barbarie.
Christophe R., ancien prêtre intégriste de la Fraternité Saintpie X, était accusé de plusieurs viols commis sur des femmes, alors qu’il était directeur de l’école privée de Notre-damede-la-sablonnière, à Goussonville, un petit village proche de Mantes-la-jolie. Ses victimes occupaient une fonction dans l’établissement.
L’affaire avait éclaté en septembre 2013. Une enseignante avait dénoncé une série de faits alors qu’elle venait d’apprendre que le quadragénaire allait être muté dans une école pour garçons. Sa hiérarchie avait décidé de l’y envoyer en ayant appris les crimes qu’il avait commis.
La victime avait raconté d’odieuses séances de thérapie mises en place par l’abbé. Sous prétexte d’oublier des agressions sexuelles vécues ou non dans l’enfance, il reproduisait des actes en utilisant parfois des objets. Le dossier a mentionné une brosse à dents, des aiguilles à tricoter, une paire de ciseaux ou encore un pinceau.
Par la suite, d’autres femmes raconteront des séances similaires. Pour certaines, elles se traduiront par des rapports rendus obligatoires pour que la thérapie fonctionne. L’une en avisera la fameuse Fraternité, située en marge de l’église de Rome. En réponse, elle sera exorcisée. Christophe R. sera finalement jugé par sa communauté à l’issue d’une enquête ecclésiastique. La décision ne retiendra ni violence ni rapport sexuel. Et pour cause. Les plaignantes ont signé, probablement sous influence, un document attestant qu’elles n’ont pas été violées. Il faudra la première plainte et l’ouverture d’une information judiciaire pour que la Fraternité se décide finalement à le renvoyer chez ses parents, le nom d’un avocat en poche.
Christophe R. sera arrêté le 7 avril 2014. Là, il niera toute pénétration avec son sexe, affirmant s’être arrêté à temps. C’est un homme mince, cheveux très courts, petit rictus au coin de la bouche, vêtu d’un costume bleu qui a passé la semaine sous le feu des questions. Il s’est montré très pointilleux, contestant les expertises mais reconnaissant la matérialité des actes sexuels. L’avocat général avait demandé une peine de 16 ans. L’ancien prêtre n’a pas encore indiqué s’il comptait faire appel.
Nouveau rebondissement dans l’affaire du Burger King de Plaisir. Le tueur présumé aurait fait une nouvelle victime, cette fois à Trappes. Dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 mai, deux détonations ont été entendues square Paul-gauguin, vers 00h30. La police a été appelée. Les fonctionnaires ont retrouvé un homme de 31 ans, caché dans une cage d’escalier. Blessé par balle à la jambe, il a été évacué vers l’hôpital Percy de Clamart.
De source proche du dossier, le tireur serait le même que celui qui a agi dans la soirée du samedi 6 mai, sur le parking du Burger King de Plaisir. Sa seconde victime l’a identifié. De plus, il aurait utilisé la même arme, probablement un calibre 5,56.
Ces informations ont été recueillies par la police judiciaire de Versailles, en charge de l’enquête. Le suspect est déjà connu pour des affaires de stupéfiants. Une situation qui ouvrirait plus largement la piste d’un vaste règlement de comptes. La scène du Burgerking n’aurait été que le premier acte. La victime, un trentenaire originaire de Trappes, avait été abattue de onze balles sur le parking. Lui aussi était connu pour d’anciennes affaires liées aux stupéfiants. La dernière fois remontait à 2010. Lundi soir, le suspect était toujours recherché.
Un homme de 64 ans a été mis en examen ce vendredi 5 mai, à Versailles. Ce commissaire aux comptes, demeurant à Viroflay, est accusé d’avoir abusé de deux petites filles dans sa ville de résidence mais également à Kiev, en Ukraine. Les faits auraient eu lieu entre 2013 et cette année. L’homme est spécialisé dans les affaires avec la Russie
La brigade de la protection de la famille a été mise sur sa piste en avril dernier. Un informaticien est venu voir les policiers d’issy-les-moulineux avec plusieurs vidéos. Elles appartenaient à un client qui avait confié son ordinateur pour une réparation.
En visionnant les films, les policiers ont été confrontés à d’odieuses scènes. Les images montrent le sexagénaire lors de rapports sexuels, notamment avec une mère et sa fillette de 9ans. L’enfant est obligée d’obéir, sous peine d’être grondée par sa propre maman.
Une perquisition a été menée dans la maison du commissaire aux comptes. Là, ils ont trouvé de nombreux gadgets sexuels. Ils ont aussi saisi des données informatiques, des photos pornographiques le mettant en scène avec plusieurs femmes.
Les policiers ont entendu son fils de 7ans qui a affirmé que son père ne l’avait jamais touché. Une de ses anciennes femmes, d’origine slave, a relaté qu’elle avait préféré la séparation. L’individu la contraignait à pratiquer l’échangisme ou à des actes avec d’autres femmes. Ses voisins ont affirmé l’avoir souvent vu avec des femmes originaires des pays de l’est.
En garde à vue, il a reconnu les faits mais a affirmé qu’il ne s’agissait pas de prostitution. En échange des rapports, il se contenterait d’offrir des cadeaux. Il soutient être la cible d’un chantage : 50 000 euros contre le silence de mystérieux inconnus détenant des images compromettantes de lui. Il a affirmé avoir conservé les vidéos pour son usage personnel.