Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
La ville devient capitale de la ruralité
DÉMÉNAGEMENT. Le conseil départemental a fait un geste fort en faveur de la ruralité. La semaine dernière, à Rambouillet, aux côtés de Gérard Larcher, Pierre Bédier a annoncé le regroupement des services de l’action territoriale rurale à Rambouillet. Po
redonner ses lettres de noblesse à la ruralité », a apprécié le maire, Marc Robert. Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts-de-seine a annoncé, qu’à sa propre demande, il y aurait « un vice-président de la ruralité qui siégera à Rambouillet. » Gérard Larcher a salué des décisions en faveur d’une « proximité sociale et territoriale pour des secteurs qui ont l’impression d’être au bout de tout… J’ai même était positivement étonné des engagements pris. La ruralité n’est pas là pour faire beau mais c’est un élément d’équilibre. Il y avait des craintes. Vous venez pour partie de les lever ! »
Un acte politique aussi pour
Pierre Bédier : « J’ai été choqué par la suppression de la réserve parlementaire qui a sauvé combien de clochers ! Nous allons remplacer la réserve parlementaire avec une somme équivalente pour les communes rurales ».
Les députés En Marche ! sceptiques
Dix députés de La République en marche (les 1,2,3,4,6,7,9,10,11,12e circonscriptions) ont aussitôt cosigné un texte protestant contre ce projet de fusion qui n’a pas été expliquée aux habitants. Bruno Millienne explique : « Nous députés LREM-MODEM des Yvelines exprimons des réserves sérieuses quant au projet de fusion des départements des Hauts-de-seine et des Yvelines et ce, pour plusieurs raisons : les habitants, les élus locaux et les députés nouvellement élus n’ont pas été consultés sur ce sujet ni associés à cette réflexion. Si cette fusion a pour objectif premier de mutualiser les moyens et services, cela peut être réalisé sous forme coopérative comme ce fut le cas pour le T6. » Et d’ajouter : « Le vote sur ce projet doit faire l’objet d’un décret gouvernementale pour entrer en application. Il ne relève pas de la compétence des présidents des départements d’acter cette fusion. Enfin, nous exprimons une vive inquiétude quant à l’avenir des moyens alloués aux territoires ruraux pour résorber les fractures territoriales (fibre, accès aux soins, mobilité …). Nous invitions les présidents des deux conseils départementaux à engager cette concertation au plus vite et sommes déterminées à agir dans l’intérêt de nos territoires. »