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Les trois candidats en lice
L’élection aura lieu les 10 et 17 décembre. Les militants du parti seront appelés aux urnes afin de désigner le nouveau président des Républicains, qui aura pour mission de rassembler une droite fragilisée depuis la défaite à l’élection présidentielle.
▲1. Laurent Wauquiez, le président déjà élu ?
L’actuel vice-président de LR semble être bien parti pour prendre la tête du parti. C’est lui qui a réuni le plus grand nombre de parrainages, plus de 20 000 ainsi que 135 signatures de parlementaires. L’actuel président de la région Auvergne Rhône-alpes ne fait pour autant pas l’unanimité. Accusé d’être
« clivant » et de rouler pour lui-même, allant jusqu’à flirter avec l’extrême droite, Laurent Wauquiez se veut décomplexé et aime à répéter que la droite, c’est « la défense des valeurs de travail et pas l’assistanat ». Pour lui, la droite c’est aussi « l’autorité » et « la sécurité ».
▲2. Florence Portelli, la marque François Fillon
La maire de Taverny (Vald’oise) est la plus médiatisée des candidats avec Laurent Wauquiez. En meeting à Saint-germain-en-laye, elle a démontré, avec sa franchise et son amour pour le terrain, vouloir moderniser le parti LR. Elle a aussi prouvé qu’elle savait parler aux militants avec sincérité. Dans la salle, la présence de très nombreux soutiens à l’ancien candidat à la présidentielle, François Fillon, démontre que la défaite amère est encore dans toutes les têtes. Pourra-t-elle tourner la page ? L’ancienne porte-parole de François Fillon à la présidentielle a réuni plus de 5 000 parrainages militants et seize soutiens d’élus.
▲3. Maël de Calan, le jeune juppéiste
Maël de Calan, 37 ans, est le plus jeune des candidats à la présidence des Républicains. D’emblée, il s’est présenté comme « l’alternative à
Wauquiez ». Il a rassemblé sous son nom la signature de plus de 3 000 militants et vingt-deux parlementaires. Il se distingue par un ton et une attitude plus modérés que ses adversaires politiques. L’ancien porte-parole d’alain Juppé se définit comme le candidat de « la
droite modérée ». Il explique partager plusieurs propositions d’emmanuel Macron, notamment en matière économique. Il s’oppose à Laurent Wauquiez en faisant barrage à « la droite contestataire, transgressive et clivante ».