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La Communication NonViolente, nouveau défi du bien-être à l’école?
« C’est une avancée incroyable. Notre livre est validé par les Éditions Canopé, opérateur public du ministère de l’Éducation nationale. Nous avons la certification Communication NonViolente, il s’agit d’une marque déposée. C’est une victoire en tant que formatrice certifiée », confie avec joie Véronique Gaspard.
Elle fait référence à l’ouvrage
La préface du livre est faite par le directeur de l’école académique de formation continue de l’académie de Paris.
Rédaction à plusieurs mains
Il aura fallu deux ans et demi pour l’élaboration de ce livre. Il est rédigé par Catherine Gueguen, pédiatre spécialisée dans le soutien à la parentalité, avec Catherine Schmider et Véronique Gaspard formatrices certifiées en Communication NonViolente(CNV) et cofondatrice de Déclic CNV & Education. Selon cette dernière, la Communication (CNV) est un outil de transmission puissant pour les enseignants.
Mais alors qu’est-ce que la certification Communication NonViolente ? « C’est avant tout une prise de conscience de nos habitudes de langage. Tout comportement est l’expression de besoins, et toute violence est l’expression de besoins non satisfaits. J’aime bien la définition de Marshall B. Rosenberg. Il explique que le but de la CNV n’est pas d’obtenir ce que nous voulons, mais d’obtenir un lien humain qui permettra à chacun de voir ses besoins satisfaits. Il s’agit de communiquer et d’agir différemment pour prendre soin de chacun dans la relation », explique Véronique Gaspard.
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L’empathie, élément clef
Véronique Gaspard alerte sur le fait qu’il faut accompagner les professeurs dans la relation qui leur permettra d’offrir leur savoir. La CNV permet de reprendre du pouvoir d’action.
« La CNV peut être mobilisée au quotidien par la communauté éducative. Il faut prendre en compte les avancées des neurosciences affectives et sociales qui prouvent que pour que le cerveau de l’enfant se développe d’une manière optimale, il ne faut pas humilier et punir de façon répéter, raconte Véronique Gaspard.
Cette répétition fait que l’excès de cortisol va influer le cortex orbitofrontal. Nous sommes capables de prouver que ce lieu-là est fondamental, car s’il ne se développe pas de manière optimale cela a des conséquences sur la capacité d’empathie de l’enfant, la régulation des émotions, le développement du sens éthique et moral et l’aptitude à prendre des décisions. »
L’école est évoquée, mais l’ouvrage s’adresse bien aux adultes. « Les adultes doivent développer l’empathie et permettre aux enfants d’apprendre par imprégnation »,
Il y a urgence à produire des humains qui vont bien VÉRONIQUE GASPARD
souligne l’auteure.
Véronique Gaspard était auparavant infirmière scolaire. Elle l’assure : « cet ouvrage permet d’accueillir plutôt que de réagir et aidera bon nombre de personnel éducatif. »
Des témoignages d’enseignants sont à retrouver dans le livre et montrent que la CNV permet de désamorcer des conflits avec un élève.
La CNV est en accès libre.
Le personnel volontaire peut bénéficier de formations au plan académique de formation.
Une formation d’initiative locale (FIL) peut être demandée en interne par le chef d’établissement. «Avec Déclic CNV & Education, nous intervenons sur la gestion des conflits », alerte Véronique Gaspard.
Jeudi 7 décembre, elle présentera
à la librairie Personnali’Thé de Versailles. Le rendez-vous est donné à 19h15.
Développer les compétences psychosociales à l’école Osons la Communication NonViolente !
l a saisi sa chance. Un détenu de la maison d’arrêt de Boisd’Arcy a réussi à s’évader lundi 27 novembre. L’homme âgé de 24 ans s’est caché dans un camion transportant des jouets. Il a été retrouvé à 16 kilomètres de là, à Marly-le-Roi, dans une position très inconfortable.
Ce jour en question, Tom arrive à l’atelier. Il fait partie des 50 détenus autorisés à travailler. ❝ Là, il s’agit de réparer des jeux et des jouets au bénéfice d’une association oeuvrant pour l’insertion professionnelle des détenus.
Il est 13 h 30. Tom et d’autres détenus chargent le camion. Lui décide de rester à l’intérieur, caché derrière un carton. Un autre prisonnier l’aide à se dissimuler. Le hayon se referme. Le chauffeur démarre.
À 13 h 55, l’alerte est donnée. Les surveillants se sont aperçus de l’évasion car Tom n’a pas rendu l’iPhone qu’on
Ilui a confié. Sans carte SIM, il est utilisé pour faire des photos des jouets réparés.
Claustrophobe, il a paniqué
Le camion, équipé d’un traceur, est géolocalisé à Marly-leRoi. Des policiers sont envoyés sur place. Évasion de courte durée donc. Mais évasion tout de même aux yeux de la justice.
24 ans, 28 condamnations
L’évadé était encore dans le camion. Il n’avait pas encore réussi à en sortir. Il avait coupé les câbles pour ouvrir le hayon. Comme il est claustrophobe, il a été pris de panique. Il pataugeait dans ses excréments, souillant les jouets au passage. Il avait aussi 43 grammes de cannabis avec lui. » UNE SOURCE JUDICIAIRE.
Face à ses juges, ce mercredi 29 novembre 2023, Tom a raconté ses motivations. « Je subis des pressions en prison pour transporter de la drogue. Dehors, je voulais contacter quelqu’un de ma famille pour aller au commissariat et expliquer ma situation. Je voulais juste être transféré. Je me plains mais personne ne m’écoute ! »
Pour Tom, son problème du jour ne réside pas seulement dans les poursuites pour évasion. Son casier comporte plus de condamnations que de bougies sur son gâteau d’anniversaire. Vingt-huit mentions qui compilent tout ce que la petite délinquance propose… Des vols, des cambriolages, un peu de stupéfiant, des conduites sans permis et sous l’empire de la drogue, etc.