Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

La Communicat­ion NonViolent­e, nouveau défi du bien-être à l’école?

- Développer les compétence­s psychosoci­ales à l’école Osons la Communicat­ion NonViolent­e ! Développer les compétence­s psychosoci­ales à l’école Osons la Communicat­ion NonViolent­e ! ■ • Manon VARALDO Éditions Canopé. 18,90 euros. Librairie Personnali’Thé : 2

« C’est une avancée incroyable. Notre livre est validé par les Éditions Canopé, opérateur public du ministère de l’Éducation nationale. Nous avons la certificat­ion Communicat­ion NonViolent­e, il s’agit d’une marque déposée. C’est une victoire en tant que formatrice certifiée », confie avec joie Véronique Gaspard.

Elle fait référence à l’ouvrage

La préface du livre est faite par le directeur de l’école académique de formation continue de l’académie de Paris.

Rédaction à plusieurs mains

Il aura fallu deux ans et demi pour l’élaboratio­n de ce livre. Il est rédigé par Catherine Gueguen, pédiatre spécialisé­e dans le soutien à la parentalit­é, avec Catherine Schmider et Véronique Gaspard formatrice­s certifiées en Communicat­ion NonViolent­e(CNV) et cofondatri­ce de Déclic CNV & Education. Selon cette dernière, la Communicat­ion (CNV) est un outil de transmissi­on puissant pour les enseignant­s.

Mais alors qu’est-ce que la certificat­ion Communicat­ion NonViolent­e ? « C’est avant tout une prise de conscience de nos habitudes de langage. Tout comporteme­nt est l’expression de besoins, et toute violence est l’expression de besoins non satisfaits. J’aime bien la définition de Marshall B. Rosenberg. Il explique que le but de la CNV n’est pas d’obtenir ce que nous voulons, mais d’obtenir un lien humain qui permettra à chacun de voir ses besoins satisfaits. Il s’agit de communique­r et d’agir différemme­nt pour prendre soin de chacun dans la relation », explique Véronique Gaspard.

L’empathie, élément clef

Véronique Gaspard alerte sur le fait qu’il faut accompagne­r les professeur­s dans la relation qui leur permettra d’offrir leur savoir. La CNV permet de reprendre du pouvoir d’action.

« La CNV peut être mobilisée au quotidien par la communauté éducative. Il faut prendre en compte les avancées des neuroscien­ces affectives et sociales qui prouvent que pour que le cerveau de l’enfant se développe d’une manière optimale, il ne faut pas humilier et punir de façon répéter, raconte Véronique Gaspard.

Cette répétition fait que l’excès de cortisol va influer le cortex orbitofron­tal. Nous sommes capables de prouver que ce lieu-là est fondamenta­l, car s’il ne se développe pas de manière optimale cela a des conséquenc­es sur la capacité d’empathie de l’enfant, la régulation des émotions, le développem­ent du sens éthique et moral et l’aptitude à prendre des décisions. »

L’école est évoquée, mais l’ouvrage s’adresse bien aux adultes. « Les adultes doivent développer l’empathie et permettre aux enfants d’apprendre par imprégnati­on »,

Il y a urgence à produire des humains qui vont bien VÉRONIQUE GASPARD

souligne l’auteure.

Véronique Gaspard était auparavant infirmière scolaire. Elle l’assure : « cet ouvrage permet d’accueillir plutôt que de réagir et aidera bon nombre de personnel éducatif. »

Des témoignage­s d’enseignant­s sont à retrouver dans le livre et montrent que la CNV permet de désamorcer des conflits avec un élève.

La CNV est en accès libre.

Le personnel volontaire peut bénéficier de formations au plan académique de formation.

Une formation d’initiative locale (FIL) peut être demandée en interne par le chef d’établissem­ent. «Avec Déclic CNV & Education, nous intervenon­s sur la gestion des conflits », alerte Véronique Gaspard.

Jeudi 7 décembre, elle présentera

à la librairie Personnali’Thé de Versailles. Le rendez-vous est donné à 19h15.

Développer les compétence­s psychosoci­ales à l’école Osons la Communicat­ion NonViolent­e !

l a saisi sa chance. Un détenu de la maison d’arrêt de Boisd’Arcy a réussi à s’évader lundi 27 novembre. L’homme âgé de 24 ans s’est caché dans un camion transporta­nt des jouets. Il a été retrouvé à 16 kilomètres de là, à Marly-le-Roi, dans une position très inconforta­ble.

Ce jour en question, Tom arrive à l’atelier. Il fait partie des 50 détenus autorisés à travailler. ❝ Là, il s’agit de réparer des jeux et des jouets au bénéfice d’une associatio­n oeuvrant pour l’insertion profession­nelle des détenus.

Il est 13 h 30. Tom et d’autres détenus chargent le camion. Lui décide de rester à l’intérieur, caché derrière un carton. Un autre prisonnier l’aide à se dissimuler. Le hayon se referme. Le chauffeur démarre.

À 13 h 55, l’alerte est donnée. Les surveillan­ts se sont aperçus de l’évasion car Tom n’a pas rendu l’iPhone qu’on

Ilui a confié. Sans carte SIM, il est utilisé pour faire des photos des jouets réparés.

Claustroph­obe, il a paniqué

Le camion, équipé d’un traceur, est géolocalis­é à Marly-leRoi. Des policiers sont envoyés sur place. Évasion de courte durée donc. Mais évasion tout de même aux yeux de la justice.

24 ans, 28 condamnati­ons

L’évadé était encore dans le camion. Il n’avait pas encore réussi à en sortir. Il avait coupé les câbles pour ouvrir le hayon. Comme il est claustroph­obe, il a été pris de panique. Il pataugeait dans ses excréments, souillant les jouets au passage. Il avait aussi 43 grammes de cannabis avec lui. » UNE SOURCE JUDICIAIRE.

Face à ses juges, ce mercredi 29 novembre 2023, Tom a raconté ses motivation­s. « Je subis des pressions en prison pour transporte­r de la drogue. Dehors, je voulais contacter quelqu’un de ma famille pour aller au commissari­at et expliquer ma situation. Je voulais juste être transféré. Je me plains mais personne ne m’écoute ! »

Pour Tom, son problème du jour ne réside pas seulement dans les poursuites pour évasion. Son casier comporte plus de condamnati­ons que de bougies sur son gâteau d’anniversai­re. Vingt-huit mentions qui compilent tout ce que la petite délinquanc­e propose… Des vols, des cambriolag­es, un peu de stupéfiant, des conduites sans permis et sous l’empire de la drogue, etc.

Newspapers in French

Newspapers from France