L’oeil devient un tableau avec Iris photo art

Un minéral, une méduse, une plante, un delta vu par Thomas Pesquet, un vase étrusque, non, un iris, photographié en gros plan.

Les clients qui poussent la porte d’Iris photo art, rue Carnot à Versailles, confient leur oeil à une étrange machine, un peu comme chez l’ophtalmo.

À la différence que la visite n’est pas remboursée par la Sécurité sociale, comptez 80 euros minimum, mais surtout qu’il en résulte un tirage photo à afficher chez soi, telle une peinture abstraite.

Seul ou en famille

En solo ou en famille, les iris s’affichent sur Alu-Dibon, Chromaluxe, acrylique, avec ou sans encadrement, ou en bloc à poser comme ceux recelant des insectes.

« de 30x30 à 80x2,40 », annoncent Anthony Naudin et Laura Bonné.

Le couple a ouvert Iris photo art Versailles en septembre, sixième franchise dans l’Hexagone pour l’entreprise créée par Olivier Colin, Felix Maryl et l’ingénieur Philipp Weiss.

Le trio Franco-allemand a mis au point il y a une dizaine d’années une caméra associée à un logiciel de retouche permettant de capter l’essence même de l’oeil, son iris.

« La photo est traitée pour la débarrasser du reflet causé par le flash, puis pour ne garder que l’arrondi de l’oeil », expliquent Anthony et Laura.

Reste au client à choisir son support. « Certains viennent en famille, choisissent un tirage qui associe tous les iris de la fratrie », confient les commerçants.

Anthony, 29 ans, et Laura, 26 ans, sont Yvelinois. « J’ai grandi à Versailles, issu d’une famille de commerçants. Mes parents ont été restaurateurs à Versailles, tenant Le panier fleuri puis la Brasserie du musée », raconte Anthony.

Comédien aussi

Sa formation de comédien le conduit longtemps à alterner scènes et petits boulots.

Anthony sera ainsi le 7 décembre prochain, à 21h, sur la scène du théâtre Pixel, à Paris, dans la pièce Faites vos jeux, de

Pierre Soriano, avec la compagnie du Petit bolide. « Je continue à jouer au théâtre », appuie-t-il.

C’est au poste de caissier d’une grande enseigne de décoration qu’il rencontre Laura.

En découvrant cette technique, qui fait de l’oeil une véritable oeuvre d’art, ils ont eu envie de créer leur entreprise.

La franchise Iris photo art leur offrait cette possibilité, au travers d’un commerce qui est une galerie d’art consacrée à l’oeil.

« C’était évident pour moi d’ouvrir un commerce à Versailles. Une ville que je connais bien et où il y a une belle clientèle », indique Anthony.