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Quand l’être humain rencontre la nature à Saint-Germain-en-Laye
La Compagnie Carolyn Carlson présentera son spectacle
vendredi 15 décembre au théâtre Alexandre-Dumas de Saint-Germain-en-Laye.
Dernière grande création de Carolyn Carlson, est une réflexion poétique sur l’humanité et la nature, au bord du naufrage…
Après la chorégraphe américaine vient clore le cycle de pièces inspirées par Gaston Bachelard, philosophe français du XXe siècle. Partant cette fois du livre
Carolyn Carlson choisit la force poétique et symbolique des flammes et la complexité des éléments comme inspirations de cette nouvelle création.
Les transformations de la nature
« Les tableaux de
sont autant de visions métaphoriques de la nature, éphémères, mystérieuses et intangibles, sur plusieurs niveaux, découverts peu à peu avec l’idée sous-jacente que, comme la nature, nous nous transformons », explique Carolyn Carlson.
Ces rêveries ne sont pas sans rappeler les paysages et les mythologies séculaires nordiques, en particulier celles issues du Kalevala (épopée finlandaise).
Les 9 interprètes représentent les instincts primaires dont l’être humain s’est éloigné : la conscience intemporelle de l’harmonie incessante au creux de nos souffles, les feux intérieurs qui alimentent et consument l’âme humaine, la flamme universelle de l’amour.
Une nature au bord de l’effondrement ?
Le créateur lumières Rémi Nicolas crée ici des paysages imaginaires invitant au voyage et à la contemplation et l’artiste peintre Gao Xingjian en sublime la scénographie avec ses toiles abstraites à l’encre de chine projetées en fond de scène.
Combinée à la virtuosité des danseurs et à la vision onirique de Carolyn Carlson, est une manifestation d’amour puissante et vitale à une nature au bord de l’effondrement, avec l’espoir d’une renaissance à la manière du Phénix qui renaît de ses cendres.
« Nous ne sommes pas extérieurs à l’univers. Nous sommes des graines évoluant en cycles et en rythme, comme les changements de saisons qui régissent chaque création », conclut Carolyn Carlson.