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TotalEnergies retire son projet pour mettre fin à la grève des livreurs d’essence
Pendant trois jours, les chauffeurs-livreurs en hydrocarbures d’Île-deFrance étaient en grève. Ils ont obtenu l’abandon d’un projet de « capteurs » embarqués.
Il a fallu attendre que quelques stations-service d’Îlede-France soient à sec pour que le mouvement de grève des livreurs d’essence se fasse connaître, mercredi 6 décembre.
À Coignières comme à Gennevilliers, les camions ne sortaient plus des dépôts depuis lundi pour ravitailler le réseau de TotalEnergies. Les chauffeurs des sous-traitants du groupe demandaient l’abandon d’un projet présenté par TotalEnergies comme « un système de sécurité complémentaire » et qualifié de « flicage » par la CGT.
« La CGT fait plier la multinationale »
Ils étaient une vingtaine à faire le piquet de grève devant le site de Coignières mercredi dernier, regroupée sous une tente où flottent les drapeaux de la CGT, se réchauffant près du feu qui brûle dans un bidon en tôle.
« Nous demandons l’abandon complet du projet imposé par Total à ses sous-traitants qui consiste à tester un système de caméras embarquées dans les cabines des chauffeurs », expliquait l’un d’eux. « C’est un système qui alerte à la moindre anomalie le conducteur et le transporteur, qui donne des consignes et enregistre un clip vidéo de l’anomalie. »
La veille, une réunion au ministère des Transports a déjà abouti à la suspension du projet de TotalEnergies. Au sujet de son « système de sécurité complémentaire permettant d’alerter le conducteur lorsqu’il est fatigué, somnolent ou inattentif, à l’aide d’un capteur installé dans la cabine », le service presse du groupe précise alors :
« TotalEnergies ne demande pas l’enregistrement ni le stockage ou la transmission d’images, le système étant seulement dédié à l’alerte du conducteur. »
Les grévistes ont obtenu l’abandon du projet mercredi soir. « La CGT fait plier la multinationale », peut alors écrire le syndicat sur ses réseaux sociaux.
Pour les consommateurs d’essence, c’est surtout le spectre d’une pénurie qui s’éloigne.
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36 bureaux privatifs et partagés d’au moins 8 m2, pouvant accueillir deux à sept personnes, et trois salles de réunion (jusqu’à 16 personnes) ont été aménagés dans un espace de près de 1000 m2 répartis sur deux niveaux.
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