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Osez découvrir le bridge, un jeu qui n’est pas que pour « les vieux » !
Le bridge, un jeu de cartes compliqué pour « les vieux » ? Que nenni ! Cette activité s’adresse à tous et développe la mémoire, la concentration et l’esprit d’équipe. Beaucoup de clubs existent dans les Yvelines dont celui de Méré : le Hérisson Bridge clu
Vous en avez certainement déjà entendu parler. Dans la bouche de vos grands-parents, peut-être, ou au hasard d’une discussion, mais sans jamais vous y intéresser vraiment. Dans votre esprit, cela reste un jeu de cartes qui se pratique dans des clubs, c’est « un jeu de vieux » qui a l’air sérieux mais qui ne fait pas rêver. Mais alors comment expliquer qu’il y ait des clubs un peu partout, de nombreux pratiquants, une fédération, des compétitions y compris internationales ?
Il y a forcément une raison pour que tous ces gens à l’air si sérieux y jouent souvent, et semblent ne jamais s’en lasser. Intriguant, non ?
Contrairement aux idées reçues, le bridge est un jeu de cartes simple (lire encadré) et captivant. Ce qui est encore plus fascinant, c’est que c’est un jeu où on progresse toute sa vie. Plus on joue, plus on apprend et meilleur on devient.
Une pratique enrichissante
Une pratique enrichissante, certes, mais attention, on ne parle pas du tout d’argent. Le bridge n’a rien à voir avec le poker. Il s’agit avant tout d’un vecteur d’enrichissement personnel : esprit d’équipe, travail sur la concentration, développement de la mémoire, capacité d’abstraction, réflexion stratégique sont les premières qualités qu’on développe.
Mais il y a beaucoup d’autres avantages : maitriser son stress, s’adapter en permanence à des situations nouvelles, accepter et tirer les leçons de ses erreurs sont des facteurs de progrès.
Enfin il y a tout ce qui touche aux relations avec autrui : comprendre les messages passés par le partenaire, lui faire confiance, l’écouter et le respecter, mais également respecter ses adversaires, développer le cercle de ses relations, organiser des événements autour des tournois de bridge.
Ce jeu de cartes n’est donc pas qu’un simple passe-temps pour retraités, c’est bien plus que ça. Si vous êtes tenté de vous lancer, rien de plus simple, il suffit de pousser la porte de n’importe quel club, vous serez accueilli à bras ouverts.
Une école de bridge à Méré
A commencer par le Hérisson Bridge Club de Méré qui dispose également d’une école de bridge. Car si le bridge est un jeu aux règles simples, l’apprentissage est un peu ardu pour les néophytes. C’est pourquoi le club organise des cours destinés à tous ceux qui veulent découvrir ce jeu, et ce dès le plus jeune âge.
Les jeunes dès 8-9 ans, bénéficient de cours le vendredi de 17h30 à 19h30 (hors vacances scolaires) animés par Pascale et Blandine. Toutes deux des passionnées, mais ce sont les jeunes eux-mêmes qui semblent les plus accros !
« Je ne connaissais pas le bridge, mais j’ai accroché tout de suite. En plus, comme j’adore les maths, j’ai trouvé ça très cool », confie Maël, 13 ans. Et Luna, 9 ans, d’ajouter : « Ce qui me plait c’est la tactique et réussir à le faire comprendre à mon partenaire. En plus on s’amuse beaucoup . »
En parallèle, le club propose également des cours pour les adultes débutants. Une dizaine de personnes sont inscrites actuellement mais il y a de la place pour en accueillir d’autres. Enfin, des cours de perfectionnement sont également au programme, animés par Pascale Thuillez, membre de l’équipe de France et dont les talents de pédagogue ne sont plus à démontrer.
Par ailleurs, des tournois dédiés aux débutants sont organisés. Ce qui leur permet de se roder à la pratique des
! Toujours en place, car elle a moins subi les affres du temps en raison de son positionnement, elle sera sous peu retirée.
« Des projets plus personnels »
Mais est-ce bientôt la fin de ces oeuvres poétiques et éphémères qui font dorénavant partie de l’identité de Galluis ? Laetita Larivé a fait le choix de raccrocher. « Enfin pas complètement quand même ! Pour des raisons professionnelles, je n’ai plus le temps de gérer les gros projets. Nous allons donc nous adapter et nous renouveler. On se verra toujours une fois par semaine mais avec des projets plus petits, plus personnels, qui correspondent davantage à nos envies. »
Et ce n’est pas pour autant que le public sera privé de laine. Deux idées trottent déjà dans la tête des tricrocheteurs pour le printemps et l’été. Mais chut, ces surprises seront à découvrir aux beaux jours.