Art’Majik tourne un clip pour promouvoir ses activités

une invitation à sortir du train-train quotidien, d’une zone de confort, pour oser aller vers un ailleurs de passion.

C’est un peu, beaucoup même, l’histoire de Lucie Itela, fondatrice de l’association Art’Majik. « En 2010, alors que je quittais mon emploi pour me consacrer pleinement à mes passions, danse, musique, comédie, à leur enseignement avec Art’Majik, j’ai écrit un texte relatant ce passage à cette nouvelle vie. Lorsque Angela Coadon, qui enseigne le chant et la comédie musicale dans notre association, m’a parlé de son projet de capsules vidéos pour l’Avent, je lui ai proposé mon texte que je souhaitais tourner depuis longtemps », raconte cette artiste, comédienne, danseuse et autrice.

Fresque contemporaine

Le rêve de Lila est devenu une vitrine pour les activités de l’association, publié sur les réseaux sociaux depuis la mi-décembre.

Une fresque contemporaine du métro boulot dodo qui a mis à contribution tous les savoirfaire de la structure avec à la clé un film de quatre minutes particulièrement abouti.

« Nous souhaitons pour cette nouvelle année inviter les gens à réaliser leurs rêves.

Ne pas se laisser aller, prendre leur destin en main, vivre l’instant présent, au travers de cette femme phagocytée par son travail, qui ne vit plus », dit Lucie Itela.

Le texte est slamé, accompagné d’images minimalistes, qui mettent les mots en valeur. Le phrasé irréprochable de Lucie a été servi par les images d’Evi, étudiant à 3IS. Bruno, le papa d’un élève, s’est occupé de la réalisation, Sohel, professeur de musique, a fabriqué la bande son. David, Ismahen, Elisabeth, le rappeur ignymontain Keurta et d’autres, ont assuré la figuration.

Minimaliste et efficace, tourné dans les locaux associatifs de l’ancienne école Jacques-Prévert, avec une grande économie de moyen, mais en qualité professionnelle, valeur Art’Majik.

L’association fondée par Lucie à Montigny-le-Bretonneux a soufflé ses 21 bougies cette année. La structure regroupe 370 élèves qui pratiquent la zumba, le hip-hop, l’afrobeat, le multidanses, la comédie musicale, la musique, le théâtre et le chant.

« Nous présentons régulièrement des spectacles, dont cinq comédies musicales qui ont été données à la ferme du Manet », confie Lucie.

Ce clip était un nouveau challenge, relevé, qui pourrait bien annoncer d’autres films, Art’Majik en a les talents. met en

« Trouver un fonctionnement différent »

Vice-président de la Région et conseiller communautaire de Saint-Quentin, Othman Nasrou (LR) lui a répondu : « Nous avions dit que si le Département voulait sortir, c’était son droit. C’est aussi un saut dans l’inconnu. Je confirme que la Région a l’intention d’investir. Il y a d’ailleurs des appels à manifestation d’intérêt qui se trouvent bloqués par cette situation. Mais la Région n’a pas l’intention de gouverner seule. »

« Quelle perte de temps et d’énergie ! »

Président de l’Île de loisirs depuis trois ans, José Cachin, adjoint au maire de Montignyle-Bretonneux ne cachait pas son dépit « sans animosité » face à « l’immobilisme flagrant » qui a conduit à cette situation. « Quelle perte de temps et d’énergie pour en arriver là ! »

Lorrain Merckaert, le maire de Montigny-le-Bretonneux, espérait pour sa part une issue positive à ce « moment de crise ». « Ce qui fonctionnait il y a 50 ans ne fonctionne plus. Personne n’a signifié son intention de se désengager de l’avenir de l’Île de loisirs. Nous pouvons trouver un fonctionnement différent dans les jours qui viennent. »

Effectivement, une semaine plus tard, la feuille est blanche et une nouvelle gouvernance reste à inventer.