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Viroflay ouvre une année 2024 sportive et solidaire

- • Emmanuel FÈVRE

Un sacerdoce, c’est par ce mot qu’Olivier Lebrun, maire (LR) de Viroflay, a nommé l’activité de maire, lundi soir, lors des voeux de la municipali­té à la population.

« La gestion et le pilotage d’une ville deviennent un exercice plus proche du sacerdoce que de la promenade de santé », dit l’élu, devant près de 500 de ses ouailles, réunies pour la traditionn­elle grand-messe au gymnase Gaillon.

En kimono

Un maire combatif, vêtu d’un kimono, ceint de vert, souvenir de judoka, accompagné d’un conseil municipal en tenue de sport. Car des voeux placés sous le slogan « Sportez vous bien », année olympique oblige.

« Des épreuves officielle­s des Jeux olympiques passent par Viroflay. Le cyclisme sur route les 3 et 4 août, le marathon le 10 et 11 août et le marathon grand public, dans la nuit du samedi 10 août », rappelle Olivier Lebrun.

Viroflay ville sportive dans tous les domaines, même les plus inattendus, montée sur la première marche du podium le 20 novembre dernier, se félicite Olivier Lebrun, « pour recevoir le prix du couple durable grâce à nos actions en faveur de la prévention des conflits de couples qui aboutissen­t souvent à des ruptures. Nous avons mis au point une nouvelle formule, Heureux à deux, avec une prochaine session le 7 février prochain. »

Une ville qui se préoccupe aussi des plus fragiles, accueillan­te pour le handicap, qui développe ses structures d’accueil.

« Je suis particuliè­rement heureux de vous annoncer qu’un troisième centre d’accueil ouvrira à Viroflay en avril prochain pour recevoir 55 enfants polyhandic­apés, de 10 à 18 ans. Un défi hors norme que se lance l’associatio­n Cap’devant », annonce l’élu.

Commune carencée

Déjà installée rue Chanzy, avec un centre d’accueil dédié aux 18-20 ans et 16 places, l’associatio­n a acquis un immeuble de bureau rue Joseph-Bertrand, dans la zone d’activité Rive Droite, pour le transforme­r.

« 54 jeunes polyhandic­apés seront accueillis en journée, dès le printemps », se félicite Valérie Junker, directrice de l’Établissem­ent pour enfants et adultes polyhandic­apés.

Le logement social est, lui aussi, un volet très sportif à Viroflay.

Dans une ville qui tente de préserver son identité pavillonna­ire et petits collectifs, construire n’est pas non plus une promenade de santé. Les élus doivent composer avec des recours de riverains, sport national s’il en est, la proximité du château de Versailles, des meulières à sacrifier dans la douleur et des demandes de l’État, via la loi SRU, qui n’ont cure des particular­ités locales.

Malgré cela, un second programme d’accession sociale en bail réel solidaire de 30 logements va voir le jour devant la gare Rive-Droite. Une opération d’importance, malgré la disparitio­n d’une belle maison.

« Viroflay vient d’être placée en carence par une décision de la commission régionale de l’habitat sur le constat que nous n’avons pas rempli nos objectifs de constructi­on de logements sociaux entre 2020 et 2022. Cela signifie entre autres que nous allons voir notre pénalité augmenter de 74% pour dépasser les 250 000 euros annuels », s’étonne l’élu devant

Victor Devouge, sous-préfet, représenta­nt de l’État ce soir-là.

Malgré des finances qui se « sportent mieux », Olivier Lebrun l’a un peu fâché, n’appréciant guère d’être traité de mauvais élève du logement social. « Sur cette même période, il me semble me souvenir qu’une crise sanitaire a bousculé notre vie quotidienn­e », fait remarquer l’élu.

L’occasion pour lui d’inviter les habitants à comprendre les finances de la ville et les grands projets pour 2024 lors d’une réunion publique qui se tiendra mardi 19 mars à 20 heures, à l’auditorium.

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