À l’hôpital, ce simulateur évalue les compétences de conduite des patients

Testé et développé dans plus de 30 centres spécialisés comme celui de l’hôpital de Plaisir (Yvelines), ce simulateur de conduite révolutionne l’évaluation des compétences de conduite.

Développé depuis trois ans par un programme de recherche qui associe le CEREMH, le laboratoire LISV de l’UVSQ et la Fondation MAIF pour la Recherche, le « simulateur de conduite Haut de Gamme PMR de MOBSIM équipé du logiciel BECAPE » est officiellement passé en phase d’industrialisation jeudi 25 janvier 2024 avec sa présentation à l’hôpital de Plaisir (Yvelines).

Destiné principalement aux thérapeutes et professionnels de la santé, cet outil d’évaluation des compétences de conduite a été testé dans plus de 30 centres spécialisés, en France et en Belgique, qui ont contribué à son développement.

À l’hôpital de Plaisir, il est proposé aux patients qui suivent un parcours de soin de suite ou de rééducation.

Joystick, boule au volant…

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Le banc d’essai peut être utilisé avec un joystick, une boule au volant et toute la gamme des outils d’aide à la conduite développé par l’industrie automobile pour adapter les véhicules aux personnes en situation de handicap.

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En effet, en cas de problème de santé - comme un AVC, certains diabètes, l’épilepsie, ou une maladie neurodégénérative - il est de la responsabilité du conducteur de s’assurer que sa pathologie n’est pas incompatible avec le maintien du permis de conduire, et que ses capacités lui permettent de le faire en toute sécurité.

Aide à la décision pour les médecins agréés

Le médecin est d’ailleurs tenu d’informer son patient de l’invalidité de son permis. En 2022, un arrêté a mis à jour la liste des pathologies concernées.

Si le permis est invalidé, le conducteur doit alors être évalué par un médecin agréé par la préfecture avant d’être autorisé à reprendre le volant. Dans le cadre d’un parcours de soins, le simulateur peut alors être utilisé comme un outil d’aide à la décision par le corps médical.

Les données récoltées par le logiciel Becape pourraient même servir, un jour, à « dégager des seuils en les comparant avec les résultats des personnes valides », explique Benjamin Malafosse, le directeur général du CEREMH, basé à Vélizy-Villacoublay (Yvelines).

❝ du CEREMH

En fonction des évolutions sur le cadre législatif du permis de conduire, le simulateur de conduite né dans les Yvelines pourrait bien passer du succès d’estime auprès du corps médical et des patients qui l’utilisent déjà au succès industriel.

Les besoins en produits sanguins sont quotidiens. L’Établissement Français du Sang demande à la population de se mobiliser. Les donneurs sont invités à prendre rendez-vous sur dondesang.efs. sante.fr ou sur l’application Don de Sang.

« Nous mesurons le temps de réaction, la force de freinage, le maintien ou la modulation du volant (…) et

nous observons les progrès. C’est aussi un outil d’aide à la rééducation. » MARIE GAWALKIEWICZ, ERGOTHÉRAPEUTE

« Le simulateur a été mis au point pour faciliter l’accès à la mobilité des personnes en situation de handicap en toute sécurité. Il permet aussi de proposer des solutions adaptées aux personnes

souffrant de différentes pathologies qui invalident leur permis de conduire. » ERIC MONACELLI, PRÉSIDENT DU CEREMH ET PROFESSEUR DES UNIVERSITÉS

Plusieurs collectes sont organisées sur Saint-Quentin-en-Yvelines pour le mois de février :

MAGNY-LES-HAMEAUX

« Nous en avons vendu 20 depuis fin 2020 et nous visons 18 installations avant la fin de l’année. Un simulateur coûte environ 50 000 €, en fonction des options choisies. » BENJAMIN MALAFOSSE, DIRECTEUR GÉNÉRAL

Vendredi 2 février au pôle Blaise Pascal (23 rue des écoles Jean Baudin) de 14h30 à 19h30.

VOISINS-LE-BRETONNEUX

Vendredi 2 février à la maison du Mérantais (1 rue Marie Dorval), de 14h30 à 19h30.

LES CLAYES-SOUS-BOIS

Lundi 5 février aux communs du château (3 allée Henri Langlois), de 14h30 à 19h30.

MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

Mercredi 14 février au théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (place Georges Pompidou), de 14h30 à 19h30.

ÉLANCOURT

Jeudi 15 février à l’hôtel de Ville (place du Général de Gaulle), de 14h30 à 19h30.