241 ha pour se développer et prospérer

120 ha pour les activités économiques et 121 ha pour les autres besoins des 36 communes de l’agglomération. C’est ce qu’offre comme possibilité le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) et le projet d’Aménagement et de Développement Durables.

Les élus de l’agglomération ont débattu sur ce document clé qui donne les grandes orientations de ce que sera le Sud-Yvelines dans les 20 ans à venir avec Rambouillet comme ville principale, « la capitale locale », les polarités relais que sont Le Perray, Les Essarts, Ablis, Saint-Arnoult et Gazeran et les villages points d’appui tels Cernay, Sonchamp...

Mais le principe majeur est de « garder l’identité territoriale », a souligné Thomas Gourlan.

Points à sécuriser

Dans les priorités, il y a la volonté d’assurer la sécurité de points noirs de la circulation que sont le carrefour de la Grâce de Dieu, le contournement du Perray par la Croix Saint-Jacques, l’élargissement de la RN10 qui constitue aujourd’hui un goulet d’étranglement, mais la priorité des priorités devient de mettre en sécurité la N191 de plus en plus sujette aux accidents entre Ablis et Allainville-aux-Bois.

Évolution démographique

Rambouillet Territoires envisage une croissance modérée à + 0,3% par an pour atteindre une population de 84 500 en 2030.

Renforcer l’attractivité économique

A travers 120 ha supplémentaires. Cela va passer par le développement de ZA à Ablis Nord II : 25ha + 10 ha. Au Perray-en-Yvelines : + 10ha avec l’extension de la ZA du Chemin vert. Dans la ZA des Essarts : + 20ha. Ce sera l’extension et la requalification du secteur du gros Chêne et de la ZA Aqueduc. ZA de Gazeran : +45 ha avec l’ouverture de nouvelles tranches pour étendre la ZA. ZA Saint-Arnoult : + 10 ha à travers l’extension de a Fosse aux chevaux.

Rambouillet Territoires évoque aussi dans ces documents les possibilités qu’offre le secteur RN10-voie ferrée. Les secteurs d’Allainville-aux-Bois et Boinville-le-Gaillard peuvent être requalifiés.

121 ha pour les autres besoins

Le SDRIF arrêté en juillet 2023 donne à l’agglomération une possibilité de 121 ha non cartographiés que l’agglomération utilisera en fonction de l’évolution démographique. Des hectares que Thomas Gourlan a proposé de « mutualiser pour optimiser cette consommation en gardant le cadre de vie ».

Le maire du Perray-en-Yvelines, Geoffroy Bax de Keating a plaidé pour un autre choix : « Je souhaite qu’une enveloppe soit attribuée par commune pour que je puisse faire mes prévisions avec un tableau. »

Thomas Gourlan a défendu : « la possibilité de décider de ces 121 ha collectivement en tenant compte des aspirations, des volontés de croissance ou non des communes. Je le dis, tout l’objectif est de protéger les communes qui sinon risquent de subir la pression des services de l’État. Ce serait un piège. Or, décider ensemble de l’enveloppe nous donnera plus de marge de manoeuvre ».

Ismaël Nehlil, maire des Essarts-le-Roi n’a pas été convaincu et suit Geoffroy Bax de Keating dans le désir d’avoir une enveloppe d’ha par commune : « Il nous faut avoir nos capacités d’extension car nous sommes soumis à la loi SRU. Depuis le 2 janvier (la commune a été déclarée carencée par la préfecture et va